Monday 8 December 2014

07.12.2014 Vila Real de Santo Antonio

Dimanche 7 Décembre 2014

Jens a bien dormi quand même, sa douleur s’est calmé vers minuit. Nous sommes donc à vivre dans le bateau, mais à terre. C’est plus du camping que normalement: nous ne pouvons pas évacuer les eaux usées et nous n’avons pas d’électricité. La seule façon d’évacuer les eaux usées est dans le réservoir, comment dire cela d’une manière élegante, après les toilettes, vulgairement appelé le reservoir à “merdouille” qui fait 90 litres, donc on ne peut pas utiliser beaucoup d’eau. Il ya une douche et des toilettes sur le terrain. L’électricité n’est pas un problème, les batteries sont bien chargées mais, ombre au tableau, au sens propre, Maja est à l’ombre et les panneaux solaires ne vont pas beaucoup charger. Si on y avait pensé plus tôt on aurait demandé une place au soleil, mais on n’y a pas pensé. Bon, pour deux jours, ça va.Mais c’est une drôle de sensation, le mieux est d’oublier qu’on est à terre.  Il fait beau et froid, un petit vent du nord est bien frisquet. Nous prenons le petit-déjeuner dedans et nous allons faire un tour en vélo et, à notre surprise, nous arrivons à une très jolie plage en bordure d’un parc naturel donc pas défigurée par immeubles et hôtels. Beaucoup de gens marchent, il fait une lumière magnifique. Mais notre rue, elle, n’est pas très jolie, c’est une zone industrielle à moitié abandonnée. Une famille de gitans vit dans une ruine, un peu plus loin, et ça n’a pas l’air la richesse… Revenus vers 11 h, on se met au travail: il faut repeindre Maja, sous la ligne de flottaison. On enfile nos ”kjeledress” (combinaisons chaudes) et on commence. Au début, je ne fais pas assez attention et je me mets de la peinture dans les cheveux. Et ce n’est pas n’importe quelle peinture, c’est du “antifouling”, pleins de produita chimiques pas sains du tout. Jens me nettoie les cheveux avec du white spirit. Nous travaillons sans arrêt pendant trois heures, à genoux ou debout. Nous avons bien protégé le sol avec du plastique. Puis nous déjeunons, nous reposons et en fin d’après-midi, partons faire un tour en ville. Nous sommes les seuls qui vivent sur leur bateau et nous avons une clé du chantier. Quand nous sortons, qui est juste entrain de passer sur le trottoir? Pia, la femme qui navigue seule sur son Hannah Brown et que nous avions accompagnée pour traverser d’Ayamonte à ici. Elle se promène avec un couple d’amis. Quelle coïncidence. Nous bavardons un peu et chacun repart, il fait froid et la nuit va bientôt tomber. En ville, la plaza est toute animée, c’est une sorte de marché de “Natal” (Noël). Nous achetons des marrons chauds, regardons un peu et rentrons. Dernier soir ici, nous partons demain pour rentrer au Danemark, une semaine, puis en Norvège. Le blog prend donc une pause, nous rentrons le 20 Janvier et il reprendra le 21. A bientôt, Joyeux Noël et Bonne Année à tous.

Sunday, December 7, 2014

Jens slept well, the pain has subsided around midnight. So we are to live in the boat, but on land. This is more like primitive camping than normal: we can’t dispose of waste water and we have no electricity. The only way to drain waste water is in the tank, how to say this in an  élegante way, after the toilet, commonly called the shit tank, which contains 90 liters, so we can’t use a lot of water. There is shower and toilet on the ground. Electricity is not a problem, the batteries are well charged, but Maja is in the shade and solar panels will not charge much. If we had thought about that earlier we would have asked for a place in the sun, but we didn’t think of it. Well, for two days, it’s OK. But it's a funny feeling, it is best to forget that we are on the ground. The weather is nice and cold, a little north wind is chilly. We take breakfast inside and we do a bike tour and to our surprise, we arrive at a lovely beach bordering a natural park so no disfigured by buildings and hotels. Many people walk, it's a beautiful light. But our street is not very pretty, it's an industrial area half abandoned. A family of gypsies is living in a ruin, a little further, and they look quite poor ... Back at around 11 am, we set to work: we have to repaint Maja, under the waterline. We put on our "kjeledress" (warm coverall) and start. At first, I do not pay enough attention and I get paint in my hair. And it's not just any painting it is  "antifouling" full of chemicals products not healthy at all. Jens cleans my hair with white spirit. We are working non-stop for three hours, kneeling or standing. We have protected the floor with plastic. Then we have lunch, we rest a bit and late afternoon, we take a ride into town. We are the only ones living on their boat and we have a key to the building site. When we go out, who is just passing on the sidewalk? Pia, the woman who is sailing alone on her Hannah Brown and whom we had accompanied to cross from Ayamonte to here. She is walking with a couple of friends. What a coincidence. We chat a bit and leave, it's cold and the night will fall soon. In town, the plaza is quite busy, it's a kind of  "Natal" (Christmas) market. We buy hot chestnuts, look a little and go home. Last night here, we leave tomorrow to Denmark, a week, then to Norway. So the blog takes a break, we return on January 20 and it will resume on the 21 st. See you soon, Merry Christmas and Happy New Year to all of you.



Petit-déjeuner
Breakfast


Notre "escalier" d'entrée
Our front "stairs"


Nos voisins
Our neighbors


Le bureau et les toilettes
The office and the toilets


Vila Real est ville jumelle de La Baule
Vila Real is La Baule twin city


Tour en vélo
Bike ride


La plage
The beach


Au travail
Let's work


Pareil
The same


Je suis à la mode, j'ai des mèches bleues
I am following the new trend, I have blue locks


Marché de Noël
Christmas market


Papai Natal


Elastique


Patinoire artificielle
Artificial ice ring


Vila Real




















Sunday 7 December 2014

06.12.2014 Vila Real de Santo Antonio

Samedi 6 Décembre 2014

6,6 ⁰ ce matin, c’est le record de froid et d’après les gens d’ici ce n’est pas normal, c’est rarement si froid. Nous avons rendez-vous à 14 h à Vila Real de Santo Francisco, en face, au Portugal, pour sortir Maja de l’eau. Jens fait quelques courses, paye la marina et nous allons  marcher un peu en ville, ici à Ayamonte, le matin. Beaucoup de monde dehors, surtout sur la place, les adultes bavardent et les enfants jouent. Le jouet favori, pour le moment, est une toupie, tous les gosses en ont et certains sont bons pour les faire tourner et même les reprendre à la main sans qu’elles s’arrêtent de tourner. Lunch au soleil, sur une terrasse, deux tapas chacuns et cela suffit puis nous partons pour Vila Real. Il fait très beau, pas de vent et la marée est haute. Jens n’est pas en forme, il a très mal à une dent. Nous arrivons là-bas à 14 h juste et nous amarrons au quai, nous descendons les vélos et après, nous sommes spectateurs, le personnel prend Maja en charge. Ils sont trois: Lucia,la jeune femme qui parle anglais, Claudio son mari et un employé. Lucia tient la corde, Claudio plonge pour placer Maja bien dans l’axe du chariot et l’employé conduit le tracteur.Tout se passe bien et le tracteur recule en tirant Maja sur le chariot. Ensuite, l’employé lave Maja avec un jet à haute pression. Elle n’est pas très sale, juste des petites algues vertes. Puis il recule encore, se met bien dans l’axe du berceau et avance. Quand Maja est bien en place, ils travaillent à mettre des pattes et à bien caler tout cela. Ils travaillent bien, prennent leur temps et à 17 h, Maja est dans son berceau. Le soleil a disparu et il fait froid. Pendant que Claudio et l’employé travaillaient, nous étions dans le bureau avec Lucia à faire tous les papiers et à bavarder. Ils ont commencé cette entreprise de gardiennage de bateaux en Avril cette année, c’est tout nouveau. Elle nous demande si on veut payer par carte, Jens dit oui. Elle nous raconte que souvent les Portuguais et les Espagnols ne veulent pas payer par carte et lui demande de payer en liquide … mais sans la TVA. On a entendu parler d’autres entreprises de gardiennage qui ne font pas payer la TVA et où on doit payer en liquide. Eux sont honnêtes, tout est déclaré et ils font un bon travail. Et pour nous, cela ne parait pas cher. Donc Maja va rester ici jusqu’à fin Janvier. Nous montons chez nous, sur Maja. J’avoue que je n’aime pas beaucoup cela mais Jens me jure qu’il n’y a pas de risque que le bateau bascule et je dois le croire. Nous passons une soirée calme, Jens a très mal à sa dent et est plutôt patraque.
 
Saturday, December 6, 2014


6.6 ⁰ this morning, the record, and local people say that it’s not normal, it is rarely so cold. We have an appointment at 2 pm in Vila Real de Santo Francisco, in front, in Portugal, to take Maja out of the water. Jens does some shopping, pays the marina and we walk a little in the town here in Ayamonte, in the morning. Many people are outside, especially on the square, adults are chatting and children play. The favorite toy, for the moment, is a spinning top, all the kids have one and some are good to rotate them and even take them by the the hand without them stopping turning. Lunch in the sun on a terrace, two tapas each and that is enough then we go to Vila Real. The weather is very nice, no wind and the tide is high. Jens is not in shape, it has a very bad toothache. We arrive there at 2 pm and we moor at the dock, we take bikes down and after that we are spectators, the staff take charge of Maja. They are three: Lucia, the young woman who speaks English, her husband Claudio and one employee. Lucia holds the rope, Claudio dives to place Maja in the axis of the trailer and the employee drives the tractor.Everything goes well and the tractor starts pulling the trailer with Maja on it. Then the employee washes Maja with a high pression hose. She is not very dirty, just little green algae. Then he backs again, to put Maja in front of her cradle and advances very slowly. When Maja is in place, they  work to put up legs and wedge it all. They work well, take their time and at 5 pm, Maja is in her cradle. The sun has disappeared and it is cold. While Claudio and the employee worked, we were in the office with Lucia to do the paper work and to chatt. They started this yard in April this year, it's all new. She asks us if we want to pay by card and Jens says yes. She tells us that often the Portuguese and Spaniards don’t want to pay by card and ask her to pay cash ... but without VAT. We heard about other yards that don’t pay VAT and where one has to pay in cash. Here, they are honest, everything is declared and they do a good job. And for us, it seems quite cheap. So Maja will stay here until the end of January. We climb on board on Maja. I confess I don’t  like this very much but Jens swears there is no risk that the boat will tip and I have to believe him. We spend a quiet evening, Jens’s tooth is hurting badly and he is not in good shape.


La place
The square


Les toupies
The spinning tops


Bye, bye Ayamonte


Maja au quai
Maja at the pier


Lucia, Claudio


Maja est tirée vers le chariot
Maja is pulled on the trailer


Ça y est presque
Almost there


Le tracteur va tirer
The tractor is going to pull


Il lave Maja
He is washing Maja


En route
Let's go


Il pousse Maja sur son berceau
He is pushing Maja on her cradle


Ils mettent des pattes
They are putting up legs


Il retire le chariot
He is pulling the trailer out


Je rentre à la maison
I am going home


La lune est rouge
The moon is red


Soucis
Ringblomst
Pot marigold
Calendula
Vila Real





















Saturday 6 December 2014

05.12.2014 Ayamonte

Vendredi 5 Décembre 2014

Nous faisons le grand ménage aujourd’hui, c’est demain que nous sortons Maja de l’eau. Jens fait l’extérieur et moi l’intérieur. Nous prenons quand même le temps d’un bon petit-déjeuner et de lire le journal. Cela fait longtemps que Maja n’a pas été aussi propre. Jens est aussi allé porter une lessive à la laverie, nous lavons tout. Après déjeuner, pris dehors au soleil, nous faisons un tour en vélo et retournons au moulin que nous avions vu le 13 Novembre et, heureuse coïncidence, la jeune fille qui est guide arrive juste en même temps que nous et l’ouvre. Elle nous explique comment fonctionnait ce moulin. Le meunier ouvrait une vanne et la marée remplissait un grand bassin derrière le moulin. Quand la marée descendait il ouvrait des vannes qui laissait entrer l’eau dans le moulin et faisait tourner les meules. Puis nous continuons sur un bon chemin à travers les marais. Je vois deux cigognes mais n’ai pas le temps de faire une photo. Nous rentrons et restons au bateau ensuite, la nuit tombe vite et il ne fait pas chaud.

Friday, December 5, 2014


We do the big cleaning today, tomorrow we take Maja out of the water. Jens does the outside and I do the inside. We take time for a good breakfast and to read the newspaper. It is a long time since Maja has been so clean. Jens also delivers a big bag to the laundry, we wash everything. After lunch, taken outside in the sun, we do a bike tour and return to the mill we had seen on November 13 and, happy coincidence, the girl who is guide is just arriving and opens it for us. She explains how the mill was operating. The miller opened a valve and the tide filled a large pond behind the mill. When the tide went down he opened valves that let water in the mill and that turned the grindstones. Then we continue on a good path through the marsh. I see two storks but I don’t have time to take a picture. We return to the boat and stay inside, the night falls quickly and it is cold.


Jens est sur le toit et lave Maja, je suis dedans
Jens is on the roof and is washing Maja, I am inside


Grand lavage
More washing


Maquette du moulin
Model of the mill


Une meule
A grindstone


Emplacement des moulins qui utilisaient la force de la marée
Places where mills were using the tide craft


Des mouettes
Seaguls


Un cheval à la crinière bien tressée
A horse with his mane well braided


Le marais. Au moins ici c'est plat
The march. At least  it's flat here


Un bel arbre
A beautiful tree


Jens va discuter avec John, le "chandler"
Jens goes to talk with John, the chandler


Figue de barbarie
Prickly pear
Opuntia ficus-indica
Ayamonte














Friday 5 December 2014

04.12.2014 Ayamonte

Jeudi 4 Décembre 2014

Encore du brouillard ce matin mais qui se dissipe rapidement, et il ne fait que 7 , le plus froid qu’on ait eu jusqu’a maintenant. Nous traversons vers l’Espagne en annexe, en emportant les deux vélos pliés, cela fait un drôle de chargement et le petit bateau est bien enfoncé dans l’eau et il ne faut guère bouger, on ne se sent pas très stable. Jens est ravi mais moi un peu moins. Mais en fait cela va bien. A Sanlúcar, en Espagne, nous prenons un sentier qui longe la rivière et il nous faut pousser nos vélos la majeure partie du chemin. Nous passons près d’une jolie petite maison et le propriétaire sort pour bavarder. Nous parlons d’abord en espagnol, mais rapidement il nous demande si on parle anglais, il est lui-même anglais. Il a acheté un morceau de terre il y a 17 ans et a construit lui-même sa maison. Les matériaux sont arrivés par la rivière ou à dos d’âne, il n’y a pas de route. C’est idyllique, bien entretenu, des poules en liberté, des moutons dans un pré, quatre chats au soleil et un bon chien qui nous fait des amitiés. Ces gens ont deux enfants, une fille de 16 ans qui étudie en Angleterre et un garçon de 12 ans qui va à l’école de Sanlúcar, à 25 mn à pied par le petit sentier que nous avons pris ou en bateau s’il est un peu en retard. Nous continuons en laissant les vélos, belle vue d’un petit sommet, puis nous redescendons, en récupérant les vélos par le même chemin. Nous embarquons dans notre annexe, encore bien chargée de deux vélos et deux personnes, et rentrons à Alcoutim. Jens doit utiliser la vitesse maximum du moteur électrique car le courant contre nous est fort. Nous rangeons tout sur Maja, annexe et vélos, déjeunons et partons vers Ayamonte. Le courant est contre nous mais va tourner prochainement et nous l’aurons avec jusqu’à Ayamonte. Au bout de dix minutes, Jens veut voir quelque chose avec les jumelles mais ne les trouve pas. Où sont les jumelles? Dans le sac à dos, mais où est le sac à dos? On le cherche partout et il est introuvable. Conclusion: nous l’avons oublié à Sanlúcar, en Espagne! Nous faisons demi-tour et retournons là-bas. Nous nous mettons à couple sur un voilier qui parait abandonné, rouillé et plein de basard, mais quand on s’approche, un homme se montre et rouspète en allemand. Je m’excuse, dit qu’on est là juste pour une minute et qu’on va repartir tout de suite (en anglais). Je ne sais pas s’il comprend mais il rentre dans son trou. Jens va chercher le sac qui est toujours sur le ponton pendant que je tiens le vieux bateau allemand, on n’a même pas besoin de s’amarrer, le courant nous pousse contre lui. Jens revient rapidement et on part. Reste du voyage, 16 mn (29 km) en 3 heures sans histoire. Le courant à l’entrée de la marina d’Ayamonte est fort, vers le sud, donc Jens dépasse la marina sur la rivière et remonte, on a plus de contrôle contre le courant et nous rentrons en crabe: il pointe beaucoup plus haut que l’entrée et le courant fait qu’on passe juste où il faut. Nous reprenons ”notre” place et la nuit tombe juste après. Content de ce tour sur le Guadiana, imposante rivière frontière où nous avons vu de beaux paysages pas abimés par une construction anarchique comme sur la côte et content de rentrer aussi.

Thursday, December 4, 2014

Foggy this morning too, but that dissipates quickly, and it is only 7 , the coldest we have had until nows. We cross to Spain in the tender, carrying the two folded bicycles, it makes a funny loading and the small boat is low into the water and we must not move too much, we don’t feel very stable. Jens thinks it is funny, me a little less. But in fact it goes well. In Sanlúcar, Spain, we take a path along the river and we have to push our bikes most of the way. We pass close to a pretty little house and the owner comes out to chat. We first talk in Spanish, but he quickly asks us if we speak English, he himself is English. He bought a piece of land 17 years ago and built his own house. The materials arrived by river or by donkey, there is no road. It is idyllic, well maintained, free hens, sheep in a meadow, four cats in the sun and a good dog who is  friendly. They have two children, a 16 year old daughter who is studying in England and a 12 years old boy who goes to school in Sanlúcar, 25 minutes walk using the little path that we have taken or by boat if he a little late. We continue, leaving the bikes, nice view of a small peak and then we come back, recovering the bikes, along the same path. We embark our tender, still loaded with two bikes and two persons, and return in Alcoutim. Jens must use the maximum speed of the electric engine because the current against us is strong. We put everything on Maja, dinghy and bicycles, lunch and head towards Ayamonte. The current is against us but will soon turn and we will have it with us all the way to Ayamonte. After ten minutes, Jens wants to see something with the binoculars but can’t find them. Where are the bonoculars? In the backpack, but where's the backpack? We lookt everywhere and don’t find it. Conclusion: we have forgotten it in Sanlúcar, in Spain! We turn around and go back there. We come along an old sailboat that seems abandoned, rusty and full of junk, but when we approach a man shows up and grumbles in German. I apologize, say it is just for a minute, and we'll leave right away (in English). I don’t know if he understands but he goes back in his hole. Jens go and find the bag which is still on the pontoon while I hold the old German boat, we don’t even need to tie up, the current pushes us against it. Jens returns quickly and we leave. Rest of the trip, 16 nm  (29 km) in 3 hours without incident. The current at the marina entrance in Ayamonte is strong, to the south, so Jens passes the marina on the river and turn back, we have more control against the current and we go sidewards: he points much higher than the entry and the current moves us just where we should go. We take "our" place and just after our arrival it becomes dark. Happy of this trip on the Guadiana, imposing border river where we saw beautiful scenery not damaged by uncontrolled building like on the coast and happy too to come back.


Brouillard
Fog


Et je vais monter là-dedans!
And I am going there too!


Pas facile en vélo
Not so easy with bikes


Je crois que ce sont des glaïeuls sauvages
Ce que cela doit être joli en fleur
Et il y en a beaucoup
I think it is wild gladiolus
They must be beautiful when in bloom
And they are very common here


La maison de l'Anglais
The Englishman's house


Une haie efficace
An effective hedge


Un drôle de champignon
A strange mushroom


Beau paysage
Beautiful landscape


Le sentier
The path


Nous passons devant Guerreiros do Rio
We pass in front of Guerreiros do Rio


Nous passons devant Foz de Odeleite
We pass in front of Foz de Odeleite


Le pont
The bridge


Arrivée à Ayamonte


Capuchon de moine
Friar's cowl
Arisarum vulgare