Lundi 12 septembre-mercredi
14 septembre 2016
La météo est bonne, très
calme les premières heures, puis le reste de la journée un peu de vent contre,
mais pas fort. Puis le vent doit tourner au nord, donc plus sur le côté pour nous
qui allons nord-ouest, prévu F 3-4.Et le reste du temps, peu de vent. Il
faut en profiter, les vents dominants sont d’ouest ou nord-ouest. Nous nous
levons à 6 h, le jour n’est pas encore levé. Je vois des formes sur l’eau dans
le port et je crois que ce sont des canards, mais en fait c’est de la poubelle.
Nous partons à 7 h 10, pas de vent et mer très calme donc au moteur. A 7 h 30,
une alarme se met à retentir et à clignoter rouge, c’est le refroidissement du
moteur. On met au point mort, Jens vérifie, c’est une fausse alarme. Peu après,
c’est le compteur qui s’arrête. Jens vérifie (encore) le truc qui tourne dans l’eau,
il tourne. Donc ce doit être un truc électronique qui ne marche pas. Et, après
quelques heures, il se remettra à marcher de lui-même. A 11 h 20, nous passons
le Cap Granitola et mettons une destination dans le navigateur, un peu à l’est
de Cagliari en Sardaigne, 174 miles et on a déjà fait à peu près 15 miles. A 11 h 30, le
vent se lève, F 3, juste contre nous. Et pendant 5 heures, on va contre le vent
et les vagues, c’est très supportable
mais on n’avance pas vite, 3 nœuds (5,5 km/h), parfois 2,5 (4,5 km/h), on n’est
pas arrivé à cette vitesse-là. Nous voyons, sur l’écran, le ferry « Lampedusa »
qui va surement à l’ile du même nom . Jens fait une sieste et je suis « aux
commandes ». Je remarque que le pilote automatique nous fait faire de
grands zig-zags, et déjà qu’on avance comme un escargot on n’a pas besoin de
faire du chemin en plus. Je l’arrête et je barre, on va plus droit comme ça. A
17 h, nous passons au sud des iles Egadi, un groupe d’iles au sud-ouest de la
Sicile. Nous voyons la ville de Marsala et on a l’impression qu’on y est collé
pendant des heures. Jens règle le pilote et il nous fait avancer plus droit. A
17 h 45, le vent tourne plus au nord, F 2,5-3, nous hissons la grand voile et
en combinant voile et moteur, nous avançons mieux et c’est plus stable. Il n’y
a pas assez de vent pour aller seulement à la voile. Diner d’une soupe de haricots
et orge, surement très saine, mais pas très gastronomique. Nous dinons dehors,
la table mise, très agréable. Puis nous commençons nos quarts : 9 h-11 h
(Jens), 11 h-1 h (moi), 1 h-3 h (Jens), 3 h-5 h (moi) et 5 h-7 h (Jens). La
nuit est belle, presque pleine lune, vent F 3, ciel très étoilé, musique dans
les oreilles, c’est une expérience magique. Je peux même faire des sudokus avec
une lampe électrique. A 7 h du matin, le mardi 13 septembre, nous déjeunons puis Jens va se reposer. Et je
fais aussi une sieste un peu plus tard. En fin de matinée, Jens hisse le
gennaker, blanc et bleu, mais on ne peut pas le garder longtemps, le vent
tombe. Nous sommes en maillot de bain toute la journée et nous douchons à l’eau
de mer suivi d’un rinçage à l’eau douce. A 15 h, nous croisons un grand cargo,
immobile, au milieu de nulle part. Il n’est pas ancré, juste arrêté. A 17 h
nous allons au moteur, plus de vent, et nous ralentissons. Si nous continuons à
5 nœuds, nous arriverons mercredi à 4 h du matin, un peu tôt et sombre pour
atteindre une côte inconnue. Jens nous mijote des spagettis au diner et nous
recommençons nos quarts. La deuxième nuit, du 13 au 14 septembre, est aussi
calme et belle. Jens m’a trouvé une radio francophone, c’est une radio
algérienne. A 4 h 30, je vois le phare du Cap Carbonara, le cap au sud-est de
la Sardaigne et je trouve qu’on s’en approche « vite », je ralentis
encore, à 3 nœuds. Quand Jens se lève, à 5 h, il arrête le moteur et nous
allons, à la voile, à 2,5 nœuds. Je dors
et me réveille à 7 h. Nous sommes tout près du phare, le contournons et entrons
dans une grande baie, Baya Carbonera. Là, trois possibilités : la marina
de Villasimius, ancrer ou prendre un mouillage. Il fait un peu gris mais calme,
donc nous choisissons un mouillage. D’autres voiliers sont ancrés dans cette
jolie baie, mais notre « ami » Rod Heikell, l’auteur de notre guide,
conseille de prendre un mouillage comme cela on n’abime pas les fonds marins.
Nous le faisons et depuis, personne n’est venu pour nous faire payer, on verra. Il est 8 h, nous avons mis 49 h pour faire 190 miles. Le soleil sort et nous prenons un petit-déjeuner apprécié avec une salade de
fruits. Cette traversée a été très agréable, relaxe, tranquille, belles nuits et pas de mal de mer, le rêve.
Sciacca (Sicilia)-Baya Carbonera (Sardinia): 190 mn/nm
Total Finike-Baya Carbonera: 1981 mn/nm
Monday, September 12,
Wednesday, September 14, 2016
The weather forecast is
good, very quiet the first few hours, and then the rest of the day a little
wind against us, but not strong. Then the wind should turn north, so more on
tour side, we are going northwest, F 3-4. And the rest of the time, little
wind. We must take advantage of this window, the prevailing winds are from west
or northwest. We get up at 6 am, the sun has not rised yet. I see shapes on the
water in the harbor and I think they are ducks, but in fact it's trash. We
leave at 7:10 am, no wind and very calm so motoring. At 7:30 am, an alarm
begins to beep and is flashing red, it’s the engine cooling. We put in neutral,
Jens checks, it’s a false alarm. Soon after, the log stops. Jens checks (again)
the thing that turns into water, it’s turning. So it must be an electronic problem.
And after a few hours, it will start to work again. At 11:20 am, we pass the Cape Granitola and put a waypoint
in the plotter, a little east of
Cagliari in Sardinia, 174 miles and we have done about 15 miles. At 11:30
am, the wind picks up, F 3, right in the nose. And for 5 hours, we are going
against the wind and the waves, very bearable but we are not moving fast, 3
knots (5.5 km / h), even down to 2.5 knots (4.5 km / h), it will take a long
time to arrive at that speed. We see, on the screen, the "Lampedusa"
ferry that goes surely to the island of the same name. Jens takes a nap and I am "in charge". I notice that the autopilot makes us do long zigzags, and as we already advance as a snail
speed, we don’t need to make the distance longer. I stop it and take the
wheel, it’s better this way. At 5 pm, we pass south of the Egadi Islands, a
group of islands at the southwest corner of Sicily. We see the city of Marsala
and it seems we're stuck there for hours. Jens makes the autopilot less
sensitiv and it works. At 5:45 pm, the wind turns to the north, F 2.5-3, we
hoist the mainsail and the jib. Combining sails and motor, we go faster and it’s
more stable. There is not enough wind to sail only. Diner of a beans and barley
soup, probably very healthy, but not so good. We dine out, the table is sett,
very nice. Then we start our watches: 9 pm-11 pm (Jens), 11 pm-1 am (me), 1 am-3
am (Jens), 3 am-5 am (me) and 5 am-7 am (Jens). The night is beautiful, almost
full moon, wind F 3, very starry sky, music in the ears, it is a magical
experience. I can even do Sudoku with a flashlight. At 7 am, Tuesday, September
13, we have breakfast and then Jens sleeps and I take a nap later. By late
morning, Jens hoists the gennaker, white and blue, but we can’t keep it long,
the wind drops. We are in bathing suit all day and we take a sea water shower
followed by a rinse with fresh water. At 3 pm, we pass a large cargo ship,
motionless in the middle of nowhere. She is not anchored just staying there. At
5 pm we are motoring, no wind, and we slow down a bit. If we continue at 5
knots, we’ll arrive Wednesday at 4 am, a
little early and dark to reach an unknown coast. Jens makes us spagetti for
dinner and we start our watches again. The second night, September 13 to 14 ,
is quiet and beautiful. Jens found me a French radio, it’s an Algerian radio
station. At 4:30 am, I see Cape Carbonara lighhouse, south-east corner of
Sardinia and I think we are approaching it too "quickly," I slow
again, to 3 knots. When Jens gets up at 5 am, he stops the engine and we are
sailing at 2.5 knots. I sleep and wake up at 7 am. We are near the lighthouse,
go around it and enter a large bay, Baya Carbonera. There are three possibilities
in the bay: Villasimius marina, anchorage or mooring. It's a little gray but
calm, so we choose a mooring buoy. Other yachts are anchored in this beautiful
bay, but our "friend" Rod Heikell, the author of our guide, advises
taking a mooring as it does not damage the seabed. We do that and since then nobody
came to ask for money, we'll see. The sun comes out and we take an appreciated
breakfast with fruit salad. This crossing was very nice, relaxed, calm,
beautiful nights and no seasickness, the dream .
Mon "canard"
My "duck"
Bye, bye Sciacca
L'alarme, rouge. Et elle piaille
The red alarm, and it's making bip-bip too
Le compteur ne marche plus. Le réveil en met la bouche à l'envers
The log doesn't work anymore. The alarm clock puts its mouth down
Calme et brumeux
Calm and misty
Jens essaye de trouver la panne. Je tiens le voltmètre
Jens tryes to find the failure. I hold the voltmeter
Nous passons le Cap Granitola
We pass Cap Granitola
La soupe d'haricots et d'orge
The beans amd barley soup
Je fais la vaisselle
I am washing the dishes
Nous passons au sud des Iles Egadi
We pass south of the Egadi Islands
Les Iles Egadi
The Egadi Islands
Le poste de pilotage, la nuit
The dog house, by night
La lune
The moon
La nuit
Night
C'est ce qu'on voit, de tous les côtés
That's what we are seeing, everywhere
Le gennaker vient dans une "saucisse"
The gennekar comes in a "sausage"
Le/the gennaker
Douche
Shower
Le bateau immobile
The stationnary ship
Jens nous mijote des spaghettis
Jens makes his good spaghettis
Coucher de soleil, deuxième nuit
Sunset, second night
Clair de lune
Moonlight
Un bateau (triangle) croise notre route
A boat (triangle) crosses our way
Le même, tel que je le vois
The same one, as I see it
Le phare de Carbonera (Sardaigne) et le soleil qui se lève
Carbonera lighthouse and the sun rising
Les bateaux ancrés et la marina derrière
The anchored yachts and the marina behind
Maja au mouillage
Maja at a mooring buoy
14.09.2016. Baya Carbonera
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