Mercredi 14 octobre 2015
Le
vent souffle et nous pensons à Longway qui bouge dans le port. Nous nous
rencontrons à 8 h 30 et allons, en voiture, à Urla, à 5 km du port. Fritz et
Margret connaissent une bonne patisserie en ville où on peut prendre le
petit-déjeuner. La jeune femme nous souhaite la bienvenue en français, elle a
fait ses études de patisserie à Paris et a le diplôme Cordeu Bleu de France.
Elle s’excuse, les croissants et pains au chocolat ne sont pas encore prêts,
mais on a le temps. En attendant, nous prenons un café et la conversation va
bon train. Fritz a apporté une carte et nous voyons bien nos deux itinéraires,
eux plus au nord, nous plus au sud. Nous échangeons des renseignements sur de
bons ports, de bonnes baies et de belles iles. Les croissants et les petits
pains arrivent, tout chauds, et nous reprenons un café, cette fois un
capucino. Quel bon petit déjeuner, à tout point de vue, gastronomique et amical.
La jeune patissière était en fait biologue mais sa passion pour la patisserie a
pris le dessus. Nous faisons aussi connaissance avec son mari, un homme très
sympathique. Puis nous marchons un peu dans la ville d’Urla, vieille ville avec
un bazar actif. Retour au port et jus de fruit sur Longway, le temps passe et il
faut penser à rendre les clés de la chambre avant midi. Nous nous faisons nos
adieux, nous avons été si contents de nous revoir et nous reprenons la route un
peu après midi. Cette fois nous prenons l’autoroute, mais elle est à péage et le
loueur ne nous a rien expliqué. Il y a deux sortes de portiques et tout est
écrit en turc. Nous passons sous un et comme aucune sirène ne retentit et
aucune voiture de police ne se met à notre poursuite, nous allons toujours
repasser sous ce genre de portique. Nous roulons bien, Izmir, Aydin, Muğla,
Marmaris puis la route nationale vers Datça. Là, la moyenne baisse, c’est très
montagneux. Nous changeons Jens et moi pour conduire, mais sommes bien fatigués
quand on arrive à Datça à 17 h 30. C’est beaucoup plus fatiguant de faire de la
voiture que du bateau ; en bateau on peut bouger, se reposer, être dehors
ou dedans, lire ou écrire si cela ne bouge pas trop. Nous rendons la voiture au
loueur et comme celui qui la reçoit ne parle pas anglais, Jens reviendra demain
pour cette histoire de péage d’autoroute. Dès rentrée, je me mets au blog, j’en
ai deux à faire. Nous allons manger rapidement une soupe au restaurant le plus
proche, et je finis les blogs. Deux bonnes journées, différentes des autres.
Wednesday, October 14, 2015
The wind is blowing and we think of Longway moving
in the harbor. We meet at 8:30 am and drive to Urla, 5 km from the harbor.
Fritz and Margret know a good pastry in town where we can have breakfast. The young
woman welcomes us in French, she made her pastry studies in Paris and got the Cordeu
Bleu diploma in France. She apologizes, croissants and pains au chocolat are
not yet ready, but we have time. Meanwhile, we have coffee and the conversation is lively.
Fritz brought a map and we see our two routes, theirs further north, ours further
south. We exchange information on good harbors, secure bays and beautiful
islands. Croissants and petits pains arrive, right from the ovent, and we take
another coffee, this time a capucino.What a good breakfast, in every sense, gastronomical
and friendly. The young pastry chef was actually biologist but her passion for
pastry took over. We also meet her husband, a very friendly man. Then we walk a
little in the city of Urla, old town with an active bazaar. Return to the harbor
and fruit juice on Longway, time passes and we have to think to give back the room
keys before noon. We bid farewell, we were so glad to meet again and we hit the
road shortly after noon. This time we take the highway, but it’s a toll road
and the rental guy did not explain anything to us. There are two kinds of toll
porticoes and everything is written in Turkish. We pass under one and as no
siren sounds and no police car starts chasing us, we will always use that kind
of portico. We're driving well, Izmir, Aydin, Muğla, Marmaris and then to Datça
on the national road. There, the average speed is lowe, it is very mountainous.
We change Jens and me to drive, but are very tired when we get to Datça at 5:30
pm. This is much more tiring to travel by car than by boat; in the boat one can
move, rest, be outside or inside, reads or writes if it doesn't move too much.
We give back the car to the rental company and as the person who receives it doesn’t
speak English, Jens will come back tomorrow for this motorway toll problem.
Once back, I start the blog, I have two to make. We eat quickly a soup at the
nearest restaurant, and I finish the blog. Two good days,
different from the other ones.
Dans la patisserie:
La vie est courte, mangez le dessert d'abord
In the pastry
Margret, Fritz, Jens , Jeannette
Urla Iskelesi, la dernière maison est l'hôtel Pera
où nous étions
Urla Iskelesi, the last house is the Pera Hotel,
where we were
Longway
Encore nous quatre
The four of us, again
Bye, bye
Dur veut dire stop
Dur means stop
Sur la route
On the road
Grands immeubles neufs
New buildings
Montagne, vallée, montagne
Mountain, valley, mountain
Urla Iskelesi