Dimanche 11 octobre 2015
J’entends,
à 6 h l’appel à la prière de la mosquée voisine. La nuit a été calme mais le
vent se lève vers 7 h 30, et du S-E. Le port de Datça est bien protégé des
autres vents mais est ouvert vers le S-E et nous sommes le bateau le plus à
l’extérieur, nous commençons à bouger pas mal. Je pense qu’il nous faut partir
et m’habille, sans même faire ma toilette pendant que Jens est parti acheter du
pain. Il revient et me dit, avec raison : « On ne peut pas partir, la
police a nos passeports ». Et où aller ? Le guide conseille, en cas
de fort S-E d’aller dans un autre port à 15 MN plus à l’E, au moins trois
heures de navigation. Mais, au moins, on peut changer de place, une place est
libre, à trois places plus à l’intérieur. On prend le petit-déjeuner puis on
déménage, c'est-à-dire qu’on démarre, on largue les amarres et on remonte
l’ancre puis on refait tout cela en sens inverse quand on entre dans la
nouvelle place. Là, on est mieux, surtout qu’on est à côté d’un
« gulet », ces grands voiliers traditionnels turcs, et il est si
grand qu’il nous protège un peu des vagues. Jens demande si on peut mettre une
corde entre lui et nous, comme sécurité si l’ancre chasse. Le gars répond que
non, il n’est pas sûr de son ancre. Bon, mais au moins, comme il est en
travaux, il ne va pas partir. Erreur. Après cinq minutes, il sort de sa place
et va se mettre, lui aussi, encore plus à l’intérieur. Il se glisse dans une
place un peu étroite pour lui en coinçant un peu un voilier. On est déçu
d’avoir perdu notre grand voisin, mais on décide, avec Jens de prendre sa
place, encore une place de gagner vers l’intérieur. Donc, deuxième
déménagement, avec tout le même tintouin (moteur, amarres, ancre). Et ce n’est
pas fini. Le voilier qui est à côté du « gulet » n’apprécie pas
d’être coincé comme cela, il s’en va. Déduction : on re-re-déménage (pour
la troisième fois !), on est petit, nous et cette place est bien assez
grande pour nous.Et voilà, on est de nouveau à côté de notre grand voisin. Et
cette fois, le gars nous dit qu’il est bien amarré, il a son ancre et un
plongeur est allé l’amarrer à un bloc de béton de trois tonnes au fond et qu’on
peut mettre une corde entre lui et nous si on veut. Sympa. Pour se remettre de
tout cela, on va boire un çay (un thé) au bar qui s’appelle Datça Yacht Club,
mais il n’en ont pas, ils ont vin, whisky, raki, café mais pas de thé; mais pas
de problème ils en font venir d’un petit restaurant voisin. Jens demande le
code Internet et comme cela on va avoir Internet gratuit sur Maja qui est à 30
m de là. L’agent vient nous voir et nous donne tous les papiers nécessaires,
nos passeports tamponnés et la carte bleue. Non, ce n’est pas une carte de
crédit, c’est la carte qui contrôle quand et où on vide nos toilettes !
Les Turcs sont très stricts sur ce chapitre … Il fait gris et lourd aujourd’hui
et on n’est pas nerveux. Lunch,
journal (on a trouvé The Sunday Time),
sieste, blog. On va voir le
port de l’autre côté et là les bateaux bougent encore bien plus que nous,
heureusement ils sont bien espacés les uns des autre et peuvent danser tant
qu’ils veulent sans se cogner, et ils sont tous vides. Nous bougeons bien nous
aussi mais nous pouvons lire et écrire sans avoir le mal de mer, on est habitué
maintenant. Promenade du côté de la future marina dont les travaux sont arrêtés
et retour par la plage mais il se met à pleuvoir un peu. Diner au même
restaurant qu’hier, tout végétarien ce soir (24 liras, 80 €) et thé et dessert
dans un salon de thé. Le vent baisse en fin de soirée, heureusement, Maja, même
protégée par son grand voisin, a dansé pas mal toute la journée.
Sunday, October 11, 2015
I hear at 6 am the call to prayer from the nearby
mosque. The night was calm but the wind picks up at 7:30 am and from SE. The
port of Datça is well protected from winds of all directions except SE and as we
are the outermost boat, we start to move a lot. I think we need to leave and
get dressed without washing myself while
Jens went to buy bread. He comes back and tells me, rightly: "We can’t
leave, the police has our passports." And where to go? The guide advises,
in strong SE, to go to another harbor 15 NM further E, at least three hours navigation.
But at least we can change place, a place is free, three places further in the
harbor. We take breakfast and then moved, that is to say, we start the engine,
we cast off the ropes and pull up the anchor and do the same things again in reverse when we
enter the new place. Here, it is a bit quieter, especially because it's next to
a "gulet" these big traditional Turkish sailing boats and she is so large
that she protects us a little against the waves. Jens asks if we can put a rope
between her and us, as security if the anchor is dragging. The guy says no, he
is not sure of his anchor. Good, but at least, as she is under restauration,
she will not leave. Error. After five minutes, she leaves her place and move,
too, more inside. She slips into a somewhat narrow place for her by pushing a sailboat.
We are disappointed to have lost our big neighbor, but we decide to take her
place, one more place to gain inward. So second move, with all the fuss (motor,
ropes, anchor). And it is not finished. The yacht, which is next to the
"gulet" does not like to be stuck like this so she leaves. Deduction: we move
again (third time!), we are small, we and this place is big enough for us.So
here we are, again next to our big neighbor. And this time, the guy told us
that she is well moored, she has her anchor and a diver went down and put a
rope to a three-ton concrete block at the bottom, and now we can put a rope
between her and us if we want to. Nice. To recover from this, we go to drink a
çay (tea) at the bar called Datça Yacht Club, but they have wine, whiskey,
raki, coffee but no tea; but no problem they order tea from a small nearby
restaurant. Jens asks for the Internet code so we will have free Internet on Maja
which is 30 m away. The agent comes to us and gives us all the necessary
papers, our stamped passports and a blue card. No, it is not a credit card, it
is the card which controls when and where we empty our toilet! The Turks are
very strict about this subject ... The weather is gray and heavy today and we
are not very nervous. Lunch, newspaper (we found The Sunday Time), siesta and
blog. We walk to see the harbor on the other side and there boats are moving much
more than we do, fortunately they are well spaced from each other and can dance
all they want without bumping, and they are all empty. We are moving much but
we can read and write without seasickness, we are used to the motion now.
Walk towards the future marina whose works are stopped and back via the beach
but it starts to rain a little. Dinner at the same restaurant as yesterday, all
vegetarian tonight (24 liras, € 80) and tea and dessert in a tea room. The wind
is less strong in the late evening, fortunately; Maja, even protected by her
big neighbor, danced a lot during the day.
Trois jours de deuil après la tragédie d'Ankara
Three days mourning after the Ankara tragedy
Première place
First place
Mais cette place devient bien mouvementée
But this place becomes quite turbulent
Deuxième place
Second place
Le gulet force un peu sa place
The place is a bit narrow for the gulet
Notre troisième place
Our third place
Datça et ses deux ports. Nous sommes à gauche
Datça and its two harbors. We are on the left one
L'autre port, cela bouge bien
The other harbor, it's moving
Restaurant sur la plage. NB: vagues dans l'autre port
Restaurant on the beach. NB: waves in the other harbor
Rue principale
Main street
Lac qui se déverse dans la mer
Lake which empties into the sea
Mot français: bicyclette
French word: bicyclette
Vitrine
Gazette
Newspaper
Datça