Mercredi 4 novembre 2015
Le
gars en bateau vient nous vendre un pain, petit-déjeuner au soleil à 9 h puis
baignade. Nous nous préparons et levons l’ancre à 11 h.C’est très calme, un si
beau temps en novembre, même pour ici, c’est rare. Nous longeons la côte vers
le sud-est. Cette partie de la côte est assez inhospitalière, montagnes qui
tombent à pic dans la mer, donc peu d’abri pour les marins. C’est désert,
par-ci, par-là une maison isolée, abandonnée maintenant. Le vent se lève un
tout petit peu et on met la foc. Mais cela ne dure pas et on le reroule. Nous
passons un endroit appelé Les Sept Caps puis la côte change subitement, c’est
maintenant une longue plage de sable sur 21 km, la plus longue plage de
Turquie. Mais même là ce n’est guère developpée. Nous nous approchons de Kalkan, port situé au
fond d’une baie. La ville est divisée en deux par une colline qui avance dans
la mer et qui n’est pas construite du tout, le port est à droite de cette
colline. Nous y entrons et il est presque plein de gulets, j’en compte
30 ! Mais il reste quelques places de libres pour les visiteurs. Dans le
guide, c’est écrit qu’il faut ancrer, qu’il n’y a pas de « laid
mooring », ce que nous, nous appelons encore « muertos ». Et là,
il faut que j’avoue ma GROSSE BÊTISE !!! Quand il y a des moorings, on
arrive doucement, on s’amarre à l’avant, on attrape le mooring et voilà. Il ne
faut pas freiner parce qu’on peut attraper des cordes dans l’hélice. Quand il
faut ancrer, on jette l’ancre derrière avant de se mettre au quai, on avance,
on freine et on s’amarre à l’avant. Bon. Mais cette bécasse de Jeannette, a
tout mélangé. Elle jette l’ancre et Jens va à l’avant pour s’amarrer, on arrive
assez vite et ELLE NE FREINE PAS. Jens se retourne, horrifié, et Jeannette est
toujours à l’ancre, pas aux commandes pour freiner. Elle essaye de freiner en
retenant l’ancre, mais les sept tonnes de Maja sont un peu beaucoup pour ses
bras.Et CRAC, on rentre dans le quai. Je ne sais plus où me mettre, j’ai si
honte de ma bêtise. Mais, heureusement, Maja est renforcée à l’avant par une
bande de métal et elle s’en tire bien, mais pas le quai, on y voit une grande
encoche. Jens est très gentil et me console, puis on va faire un petit tour en
ville. Petite ville très touristique, restaurants avec des lumières rouges et
vertes qui clignotent, mais c’est presque vide. Nous dinons au bateau. Demain,
nous avons de la visite : Jens ,à l’école primaire au Danemark,était dans
la même classe qu’une petite fille appelée Mette. Mette a un frère, Kristian,
qui est en vacances avec sa femme Lene à Kas, à une vingtaine de km au S-E de
Kalkan, donc ils viennent demain matin en bus et nous allons ensemble à Kas en
bateau.
Wednesday, November 4, 2015
The boat guy sells us a bread, breakfast at 9 am in
the sun and swimming. We get ready and take up the anchor at 11 am. It’s very
quiet, such a beautiful time in November, even here, is special. We motor along
the coast to the southeast. This part of the coast is quite inhospitable, high
mountains that plunge into the sea, so little shelter for sailors. It's quite
wild, then and there an isolated house, now abandoned. The wind picks up a bit
and we put on the jib, but it does not last and we take it down again. We
pass a place called The Seven Capes and the coast suddenly changes, now is a
long sandy beach on 21 km, the longest beach in Turkey. But even here it is
little developped. We are approaching Kalkan, a harbor on the bottom of a bay.
The city is divided by a hill that juts into the sea and that is not built at
all, the harbor is on the right of this hill. We enter it and it is almost full of
gulets, I count 30 of them! But there is still some free spaces for visitors. In the
guide, it says that we must anchor, there is no "laid mooring" the
thing we still call "muertos". And here I must confess my BIG MISTAKE
!!! When there are moorings, we come slowly, one tie the boat in front, we
catch the mooring and that’s it. We must not break because we can catch ropes
in the propeller. When we anchor, we throw the anchor back before we get to the
dock, we advance, we break and tie Maja in front. Good. But this stupid
Jeannette gets all mixed up. She dropped anchor and Jens goes to quai to tie
Maja but we have too much speed and SHE DOES NOT BRAKE. Jens turns around,
horrified, and Jeannette is still at the anchor, not in the dog house to brake.
She tries to brake by holding the anchor, but the seven tons of Maja is a bit
much for her arms. And CRAC, we crash on the dock. I don’t know where I can
hide, I'm so ashamed of my stupidity. But, fortunately, Maja is reinforced at
the front by a metal strip and she doesn’t have a scratch, but not the dock, we
can see a large notch on it. Jens is very nice and console me, then we go for a
walk in town. Small tourist town, restaurants with red and green lights that are
flashing, but it's almost empty now . We have dinner at the boat. Tomorrow we
have visitors: Jens, in primary school in Denmark, was in the same class as a
little girl named Mette. Mette has a brother, Kristian, who is on vacation with
his wife Lene in Kas, about twenty km S-E from Kalkan, so they come tomorrow
morning by bus and we go together to Kas by boat.
Bye, bye Ile de Gemiler/Gemiler Island
Le chenal
The channel
Calme
Quiet
Jens lit son mail
Jens is reading his mail
Les tasses peuvent rester sur l'égoutoir sans tomber
The cups can stay to dry without falling
Jens écoute de la musique
Jens is listening to music
La longue plage
The long beach
Falaises
Cliffs
Kalkan avec sa colline au milieu
Kalkan, with its hill in the middle
La jetée du port
The harbor jetty
Le port est bien plein
The harbor is quite full
Le boum sur Maja
The crash on Maja
L'encoche sur le quai
The notch on the quai
Coucher de soleil
Sunset
Notre route
Our route
Kalkan