Lundi 13 Avril 2015
Le temps n’est vraiment pas beau, toujours gris, venteux
du nord et la mer est bien agitée. Dès que nous sommes levés, vers 8 h, nous
remarquons un ballet incessant de camions sur la grande digue. Ils arrivent et
déchargent une poudre blanchâtre sur la digue. Des pelleteuses en font un grand
tas et l’on voit des tapis roulants, inoccupés pour le moment, qui peuvent
charger des navires. Jens va nous inscrire au bureau de la marina et nous avons
enfin une clé pour la porte du quai. Puis nous mettons à exécution notre projet
d’essayer les vélos. Jens me monte mon vélo, d’habitude je le fais toute seule,
me baisse la selle donc je peux mettre les pieds parterre même arrêtée et on
essaye. Je peux mettre la main gauche sur le guidon mais pas le tenir vraiment
mais cela aide un peu pour démarrer, puis je fais du vélo d’une main. Cela
semble bon, on n’a pas fait de vélo depuis Marbella, le 19 Février. Nous
partons en longeant la mer vers le sud et nous arrêtons au bureau du tourisme
pour avoir un plan et nous renseigner sur cette activité sur la digue. Les
camions apportent du gypse qui provient d’une mine à Sorbas, à une trentaine de
km d’ici et qui est exporté par bateau. Nous continuons, cela va bien, passons
à Mojácar Mar, une grande station balnéaire chic et déserte et montons dans la
montagne vers le village de Mojácar, un village blanc perché sur une colline.
La montée n’est pas trop raide et assez courte. Nous laissons nos vélos à l’entrée
du village et montons le dernier raidillon à pied. Ce village est très
touritique et bus après bus déchargent des retraités espagnols. Une maison sur
deux est un café ou un restaurant, mais c’est joli et la vue d’en haut est
magnifique. Nous avons soif et faim et une « clara » accompagnée de
trois tapas est la bienvenue, puis nous redescendons et rentrons à Garrucha par
une route plus directe par l’intérieur. Arrivés au bateau, nous lisons un peu
le journal et faisons une petite sieste, et ensuite bricolage pour Jens, il
change un panneau solaire qui ne marche plus, et double blog pour moi, samedi
et dimanche.
Monday, April 13, 2015
The weather is not really beautiful, always gray,
windy from the north and the sea is rough. As soon as we got up at around 8 am, we
note an incessant ballet of trucks on the big dike. They arrive and unload a
whitish powder on the dike. Big excavators make a huge pile and we see treadmills,
currently unoccupied, which can load vessels. Jens go to the marina office to
register us and we finally get a key to the dock gate. Then we execute our plan
to try the bikes. Jens puts up my bike, I usually do it all alone, lowers the
saddle so I can put my feet on the ground even when I stop. I can put
my left hand on the handlebars but not hold it really but it helps a bit to
start, and then I ride my bike with one hand. It’ OK and it seems good, we have
not used our bikes since Marbella, on February 19. We start along the sea to
the south and stop at the tourist office for a map and to ask about the activity
on the dike. Trucks transport gypsum that comes from a mine in Sorbas, about
thirty miles from here and which is exported by ship. We continue, it goes well,
go to Mojácar Mar, a large and deserted chic seaside resort and climb into the mountains
to the village of Mojácar, a white village perched on a hill. The climb is not
too steep and quite short. We leave our bikes at the entrance of the village
and go up the last steep path on foot. This village is very touristic, bus after
bus are unloading groups of Spanish pensioners. Every second house is a cafe or
restaurant, but it's pretty and the view from the top is magnificent. We are hungry
and thirsty and a "clara" accompanied by three tapas is welcome, and
we go down, we ride home in Garrucha by a more direct route inland. Arrived
at the boat, we read the newspaper and do a nap, and then work on the boat for Jens,
he changes a solar panel that doesn’t work, and double blog for me, Saturday
and Sunday.
Le ballet des camions
The ballet of trucks
Le bout de la digue
The dike end
Jens prépare mon vélo
Jens makes my bike ready
Mojácar
La vue d'en haut
The view from the top
En descendant
Riding down
Garrucha, la rue qui longe la mer s'appelle Malecón, comme à La Havana
Garrucha, the street along the sea is called Malecón, like in La Havana
Ici aussi les arbres sont taillés en couronne
Here too the trees are pruned as crowns
Solidage?
Goldenrod?
Gullris?
Solidago?
Mojácar