Lundi 10 avril 2017
J’en ai marre du vent ! Depuis
que nous avons passé Gibraltar, il souffle toujours un très fort vent, cela
fait du bruit, de la pousière, il doit baisser aujourd’hui … a ver. Nous allons
en ville ce matin, je vais à la poste puis je veux goûter le « churros con
chocolate », mais Jens prend lui des churros et un café. C’est vrai que
les churros gras trempés dans un chocolat épais et bien sucré, ce n’est pas léger,
léger, mais c’est bon. Je suis fatiguée,
ai mal dormi, à deux heures du matin j’ai même rajouté une amarre. Jens va
faire des courses et je rentre directement au bateau. Mais avec mon sens de l’orientation
bien connu, Jens arrive presque en même temps que moi. Il veut partir. Il a
regardé la météo de la côte du Portugal et la fin de la semaine parait assez
calme. Donc il ne faut pas trainer. D’abord, il a pensé faire Cadiz-Ayamonte (à
la frontière du Portugal) mais cela ferait une longue journée. Donc on va aller
faire escale à Chipiona, cela nous avancera bien. Mais le vent est encore fort,
il a un peu baissé mais ce n’est pas le calme rêvé par Jeannette. Il est vrai
que plus on va s’éloigner de Cadix, moins il y aura de vent. On déjeune, lit un
peu le journal et on y va, il est 14 h 45. Je suis nerveuse, prépare mon trou, mais
pour rien, tout se passe bien. Le pire est la sortie du port, vent et vagues
mais ensuite cela va bien. Bonne petite
traversée et arrivée à Chipiona à 18 h 45. La côte en face de Chipiona est
pleine de rochers, mais en passant bien à l’extérieur des marques, il n’y a pas
de problèmes. Nous reconnaissons le phare, la grand église et les « corrales »,
petits murs qui font piège pour les poissons. Diner de raviolis et mon gentil
Jens me propose de faire la vaisselle seul pendant que je vais chercher des
bleus (et j’en trouve un). Un mari en or. Nous voulons faire une petite promenade, mais
n’avons pas de clé, nous ne pourrions pas la rendre demain, nous partons tôt,
avant que le bureau ouvre. Donc nous enjambons la barrière, pour sortir et pour
rentrer. Sur un parking, nous voyons un homme qui va pêcher dans les « corrales ».
Nous discutons et,d’après lui c’est une tradtion qui remonte très, très loin,
ils parle des Phéniciens. La ville paye un homme qui les entretient et les
membres de l’association (qui doivent habiter Chipiona) payent une petite
cotisation annuelle. Ils pêchent des poissons et des calamars dans les trous des
petits murs.
Distance Cadiz-Chipiona: 19 mn/nm
Total Bergen-Chipiona: 7849 mn/nm (14 128 km)
Monday, April 10, 2017
I'm tired of the wind
! Since we passed Gibraltar, it's blowing a very strong wind, it makes noise,
carries dust, it is supposed to drop today, a ver… We go into town this
morning, I go to the post office and then I want to taste the “churros con
chocolate”, but Jens takes churros and a coffee. It is true that the fatty
churros soaked in a thick sweet chocolate is not light, light, but it’s good. I
am tired, have slept badly, at two in the morning I even added a mooring. Jens
goes shopping and I go straight back to Maja. But with my well known sense of
direction, Jens arrives almost at the same time as me. He wants to leave. He
looked at the weather forecast for the Portugal coast and the end of the week
seems quite calm. So we have to hurry ba bit. First, he thought of doing
Cadiz-Ayamonte (on the Portuguese border) but it would be a long day. So we're
going to Chipiona, that will reduce the distance. But the wind is still strong,
it has dropped a bit but it is not the light breeze dreamed by Jeannette. It is
true that the farther we go from Cadiz, the less wind there will be. We eat lunch,
read the newspaper a little and we leave, it's 2:45 pm. I'm nervous, I prepared
my hole, but for nothing, everything goes well. The worst is in the harbor,
wind and waves but then it goes well. Good little crossing and arrival in
Chipiona at 6:45 pm. The coast in front of Chipiona is full of rocks, but by
passing well outside the marks, there is no problem. We recognize the
lighthouse, the large church and the “corrales”, small walls that trap fish.
Dinner of ravioli and my nice Jens offers me to do the dishes alone while I go
looking for blues (and I find one). A special husband. We want to take a short
walk, but don’t have a key, we can’t return it tomorrow, we leave early, before
the office opens. So we step over the fence, to get out and back. On a parking
lot, we see a man who goes fishing in the corrales. We talk and, according to
him, it is a tradition that dates back very, very far, maybe to the Phoenicians.
The city pays a man who maintains them and the members of the association (who
must live in Chipiona) pay a small annual fee. They fish fish and squids in the
holes of the small walls.
Pas facile
Not easy
Les rues de Cadiz, étroites et longues
Cadiz streets, narrow and long
Chandeliers pour les processions
Pendant la "Semana Santa", il y a des processions tous les jours
Candlesticks for the processions
During "Semana Santa", there are processions everyday
Churros con chocolate
Coiffeur d'arbre
Tree hairdresser
Bye, bye Cadiz
L'entrée étroite de la marina que nous avons passée l'autre jour par force 7
The narrow entrance that we passed the other day with a Force 7 Beaufort
En sortant de la baie de Cadiz
Going out of Cadiz bay
Où la mer roule, il y a des rochers
Where the sea is breaking, there are rocks
Les corrales sont marqués sur la carte
The corrales are marqued on the chart
Chipiona, le phare et l'église
Chipiona, the light house and the church
Entrée du port
Harbor entrance
Maja
La/the promenade
Corrales
Le phare
The lighthouse
Jens
Jeannette
10.04.2017. Chipiona