Samedi 26
septembre 2015
Levés à 7 h,
douche et il faut préciser que bien que la marina ne soit pas finie, qu’un
terrain vague la borde et que les bâtiments soient vides et abandonnés, la
douche est très bien, chaude et bonne pression (mais pas de verrou à la
porte), rapide petit-déjeuner puis je pars à la poste. Je fais un petit détour
en ville pour acheter une carte postale pour mon frère Michel (qui n’a pas
internet pour suivre le blog). Le vendeur de cartes postales me pose pleins de
questions sur mon vélo et me demande même de l’essayer, il a envie de s’en
acheter un. Mais il m’annonce aussi que la poste est fermée. Aï, aï. Mais il
m’indique un kiosque où on peut acheter des timbres. D’après le monsieur du
kiosque, deux timbres devraient suffire sur chacune de mes deux grandes
enveloppes. J’en mets quatre, pour être sûre qu’elles vont arriver. Puis je
mets tout cela (mes deux grandes enveloppes, les cartes de Jean-François et la
carte de Michel) dans une boite à lettre. Pourvu que ça arrive. Je rentre au
bateau et nous partons par un temps très calme, un peu brûmeux et lourd, il est
9 h 30. Nous allons vers l’Est, à l’ile d’Ikaría. Donc, bye, bye les Cyclades,
maintenant ce sera les Sporades de l’Est, plus près de la Turquie. Longue
traversée, relaxe, calme, je peux même faire le blog en route. Nous voyons
Ikaría de très loin, c’est une ile montagneuse. Un grand voilier grec nous
double, au moteur lui aussi, il n’y a pas un souffle et on voit par AIS qu’il
va au même port que nous, Evdilos, sur la côte nord de l’ile. Nous y arrivons,
sous le soleil qui vient d’apparaitre, à 18 h 10. La jetée qui protège le port
est maintenant plus longue qu’avant et le port est grand, mais pratiquement
vide de plaisanciers, nous sommes quatre bateaux, le grand grec qui s’appelle
Pan Orama 2, un anglais, un hollandais et nous, fini les charters ici.
Promenade en « ville », les maisons ne sont plus du tout comme à
Mykonos (blanches, à toit plat et aux volets bleus). Elles ont des toits
pointus, en tuiles et on pourrait se croire en Italie. L’ile est plus verte,
boisée et parait assez fertile. Autre chose intéressante, c’est un des endroits
au monde où les gens vivent le plus vieux. Evdilos est en fait un village, mais assez
animé. Diner sympathique à une taverna (pour 21 € pour deux, 200 kr) et nous
assistons à un défilé bruyant de voitures, toutes claxonnant au maximum,
derrière la voiture de jeunes mariés.
Saturday,
September 26, 2015
Up at 7 am,
shower and it should be noted that although the marina is not finished, that it
looks like an empty lot and that the buildings are empty and abandoned, the
shower is very good, hot water and good pressure (but not lock on the door),
quick breakfast and then I go to the post office. I make a small detour into
town to buy a postcard to my brother Michel (who has no internet to follow the
blog). The postcards seller asks me lots of questions about my bike and even
asked me to try it, he wants to buy one. But he also tells me that the post
office is closed. Ai, ai. But he shows me a kiosk where I can buy stamps.
According to the man in the booth, two stamps should suffice on each of my two
large envelopes. I put four, to be sure that they will arrive. Then I put all
this (my two big envelopes, Jean-Francois post-cards and the post-card for
Michel) in a letter box. Let's hope everything will arrive. I return to the
boat and we leave by a very quiet weather, a little foggy and heavy, it is 9:30
am. We are going East, to the island of Ikaría. So bye, bye Cyclades islands,
now it will be eastern Sporades, closer to Turkey. Long journey, relax, calm, I
can even do the blog under way. We see Ikaría from afar, it is a mountainous
island. A big Greek sailing yacht passes us, motoring too, there is not a breath and we see on the
AIS, that she goes to the same harbor as us, Evdilos, on the north coast of the
island. We're getting there, under the sun that just appears, at 6:10 pm. The
jetty that protects the port is now longer than before and the harbor is big,
but practically empty of yachts, we are four boats, the big Greek called Pan
Orama 2, an English one, a Dutch one, and us, no more charters here. Walk in
the "city", the houses are not at all like in Mykonos (white, flat
roof and blue shutters). They have peaked roofs, tiles and you could imagine being
in Italy. The island is greener, woody and looks fertile enough. Another
interesting thing, it is one of the places in the world where people live the
oldest. Evdilos is actually a village, but quite lively. Diner at a friendly
taverna (for € 21 for two, 200 kr) and we witness a noisy procession of cars,
all honking with enthusiasm behind the car of newlywed.
Prête pour mon expédition à la poste
Ready for my post office expedition
Le vendeur de cartes postales essaye mon vélo
The post cards seller tries my bike
La location de motos et scooters est big business ici à Mykonos
Motorbikes and scooters rentals is big business here in Mykonos
Maja et Naya sont encore voisines
Maja and Naya are again neighbors
Bye, bye Mykonos
Non, ce n'est pas un immeuble, c'est un bateau de croisière
No, it's not a blok of flats, it's a cruise ship
Un seajet qui fait une grosse vague
A seajet which makes a big wave
Ikaría, mais on en a encore pour deux heures
Ikaría, but we have two hours to go to get there
Montagneuse et peu peuplé
Mountainous and sparcely populated
Un tout petit port, trop petit même pour nous
A tiny harbor, too small even for us
On approche d'Evdilos
We are getting closer to Evdilos
Maja et le village derrière
Maja and the village back
La longue jetée et Pan Orama 2
The long jetty and Pan Orama 2
Le cortège de voitures
The cars procession
Notre trace depuis Lávrio. Le rond en haut à droite sur Ikaría est Maja
Our trace since Lávrio. The little circle on Ikaría, up on the right, is Maja
Impatiens
Touch me not
Springfrø
Evdilos