Samedi 25 mars 2017
Ce matin, c’est tout
calme. Je vais sur les pontons, en vélo, mais ne trouve pas de bleus. Je vais
aussi sur la digue et me fais arrêter par un garde, c’est privé. Je lui dis que
je n’avais pas vu la pancarte à l’entrée de la digue, et c’est vrai. Les
camions défilent sans arrêt, même un samedi. Il faut surement des centaines de
camions pour remplir un si grand navire. Pendant ce temps, Jens répare la porte. Les roulements sont usés, et la porte ne roule plus bien. Il trouve, dans une quincaillerie qui a de tout, des roulettes qui vont juste. Et voilà, la porte roule bien. Ensuite, nous partons tous les deux
dans la campagne derrière Garrucha. C’est plat, d’abord un peu marécageux puis
cultivé plus loin, de grands champs de broccolis. Mais ce n’est pas une belle
campagne, c’est fouillis, sale. Nous prenons de petits chemins de terre qui,
eux, sont pleins de fleurs. Retour vers la côte, plus à l’ouest de Garrucha, à
Vera. Nous roulons sur la grand route et Jens est loin devant. A un carrefour,
je reconnais une boutique de vélos où il faut tourner. Il est si loin qu’il ne
peut pas m’entendre, alors je lui téléphone. Il revient et nous tournons
ensemble vers la mer. Pendant notre promenade, le vent s’est levé, très fort et
ce port est ouvert vers le sud et les vagues rentrent dedans. Nous trouvons
Maja gambadant le long de son quai. Ce n’est pas agréable, elle bouge vraiment
beaucoup et il y a trop de vent pour manger dehors. Nous décidons donc d’aller
au restaurant. C’est drôle, deux restaurants sont côte à côte. L’un est vide et
l’autre plein et nous allons au deuxième, bien sûr. C’est une terrasse couverte donc à l’abri
du vent. Nous prenons quatre demi-portions et nous avons bien assez. Le service
est assez lent, mais c’est très bien comme ça, on n’a guère envie de retourner
sur notre Maja dansante. Après déjeuner, nous allons voir Maja et Jens rajoute
encore une corde. Maintenant, elle en trois devant, une au milieu et deux
derrière. Le voisin sur un grand catamaran nous dit qu’il a mesuré le vent à F8 dans
les claques! Maja est bien sécurisée, et nous allons faire une longue promenade
à pied le long de la plage. Ensuite, il faut bien rentrer, mais une fois à l’intérieur, ça
va, Maja bouge mais on n’entend pas le bruit du vent. Je fais le blog, Jens va
faire des courses et notre diner consiste en une tasse de thé et une tartins. A
18 h, le vent baisse très rapidement et tout redevient calme. Jens range les
vélos, nous partons demain.
Saturday, March 25,
2017
This morning, no wind
at all, it's all calm. I go on the pontoons, by bike, but find no blues. I also
go to the dyke and get stopped by a guard, it's private. I told him I had not
seen the sign at the entrance to the dike, and that's true. The trucks are coming
and going, even on a Saturday. It must take hundreds of trucks to fill such a
large ship. While I'm away, Jens is fixing the door. The small wheels are very worn out and the door doesn't roll well. He finds exactly what he needs at the local harware store and can fix it. Then we both ride into the countryside behind Garrucha. It is flat,
at first marshy and then, further on, cultivated, large fields of broccoli. But
it's not a beautiful countryside, it's messy and dirty. We take small dirt
roads, which are full of flowers. Back to the coast, we are further west of
Garrucha, in a place called Vera. We ride on the main road and Jens is far
ahead. At a crossroads, I recognize a bicycle shop where we have to turn left.
He's so far away that he can’t hear me, so I phone him. He comes back and we
turn together towards the sea. During our walk, the wind has risen, very strong,
this harbor is opened towards the south and the waves are coming in. We find
Maja jumping up and downalong her pontoon. It’s not pleasant to be on board, it
really moves a lot and there is too much wind to eat outside. So we decide to
go to a restaurant. It's funny, two restaurants are side by side. One is empty
and the other full and we go, of course, to the second one. It is a covered
terrace so sheltered from the wind. We take four half portions and we have
enough. The service is pretty slow, but we appreciate it, we don’t want to go
back on our dancing Maja. After lunch, we'll see Maja and Jens add another
rope. Now she has three in front, one in the middle and two behind. The
neighbor on a large catamaran tells us that he measured the wind at F8 in the gusts!
Maja is well secured, and we go for a long walk along the beach. Then we have to go
back, but once inside, it's OK, Maja is moving but we don’t hear the sound of
the wind. I do the blog, Jens goes shopping and our dinner consists of a cup of
tea and a toast. At 6 pm, the wind drops very quickly and everything becomes
calm again. Jens takes the bikes on Maja,
we leave tomorrow.
Une des deux roulettes usées à la porte
One of the two worn out small wheels, on the door
Jens répare
Jens is fixing it
Et voilà
And voilà
C'est calme
It's quiet
Les camions
The lorries
Les camions
The lorries
Port de pêche. Un filet qui n'a pas du servir depuis longtemps
Fishing harbor. A fishing net which has not been used for some time
C'est plat
It's flat
Champs de broccolis
Broccolis fields
Chemins de terre
Dirt road
Chemin fleuri, même au lieu
Flowery path, even in the middle
"Urbanización", résidences touristiques
"Urbanización", tourists residences
Maintenant, le vent est fort
Now it's really blowing
Dans le restaurant, un groupe d'hommes fêtent quelque chose
Ils ont une poupée en papier
In the restaurant, a group of men celebrate something
They have a paper doll
Maja. Les cordes se relâchent
Maja. The lines slacken
Maja. Les cordes se tendent
Maja. The lines tighten
Palmiers ébouriffés sur la plage
Disheveled palm trees on the beach
25.03.2017. Garrucha