Vendredi 7 Novembre 2014
Nous voyons plus loin sur un banc de sable, un voilier qui s’est échoué
et apparemment le propriétaire n’est pas là. Après le petit déjeuner nous décidons d’aller
rendre visite à l’autre voilier norvégien, c’est juste à 300 m à peu près de
nous et c’est avec le vent (faible) et avec le courant, la marée monte et l’eau
rentre dans la baie. Jens rame et nous
frappons sur la coque du beau voilier norvégien. Le couple d’Oslo nous invite à bord
et nous offre un café. Ils sont partis de
Norvège le 14 Juin (nous le 24) et ont commencé la traversée de la Mer du Nord
à Espevær comme nous. Leur bateau parait avoir 100 ans au moins mais n’a que 15 ans. Il est
grand (plus de 40 pieds) et dedans c’est comme une maison, c’est haut, clair, avec
plusieurs pièces et ils ont même une cuisinière à bois. Ils sont déjà allés aux
Caraïbes mais cette fois vont “seulement” descendre à Cap Verde. Nous passons
un très bon moment ensemble et ne remarquons pas que le vent a forcé. Quand il est temps de repartir, il souffle un fort vent et
les vagues sont bien grandes pour notre petite annexe. Jens veut y aller mais je ne suis
pas enthousiaste. Ils nous propose alors une solution: nous essayons et si cela
ne va pas, nous revenons et ils nous conduisent à Maja avec leur annexe qui est
plus grande et a un moteur hors-bord. Nous voilà donc partis, contre le vent et
contre les vagues. Jens choisit de “tirer des
bords”, de ne pas aller directement contre tout ça mais d’aller en diagonal d’un
côté puis de “virer” et d’aller en diagonal dans l’autre. Nous avançons très
lentement et somme trempés par les embruns. Quand une vague un peu plus haute
que les autres nous asperge je dois écoper et cela me rappelle ce que nous
avait raconté un vieux monsieur sur une ile au nord quand nous étions allés aux
Lofoten. Lui et son frère allaient à l’école sur une autre ile, l’un (10 ans)
ramait et l’autre (8 ans) écopait. On avance et enfin, on arrive à Maja, on a
mis à peu près 25-30 minutes. Il faut se changer complètement, heureusement il
ne fait pas froid. On est content et en fait ce n’était pas si terrible que ça.
Un bon lunch nous requinque et juste après le vent se calme, donc on repart en
annexe sur l’ile. Nous voulons aller voir le phare de Santa Maria à l’ouest de
l’ile. Nous demandons le chemin et on nous dit de suivre une trace de tracteur.
Nous partons d’un pas décidé, et ce n’est pas facile d’avoir le pas décidé dans
du sable, et au bout de 5 minutes sommes arrêtés par une “rivière”. En fait c’est de l’eau salée, une sorte de bras de mer qui
rentre dans un creux de terre. On peut passer à marée basse mais pas maintenant.
Demi-tour et nous allons à la plage que nous suivons vers l’ouest. Le phare et
l’autre village sont à trois km, nous marchons bien, c’est en fait plus facile
sur du sable mouillé que sur la trace de tracteur. Nous nous baignons
rapidement, l’eau est à 17 ⁰. Le village s’appelle Farol, ce qui veut dire
phare et est désert, il n’est habité que l’été. Nous rentrons par le même chemin,
faisons des courses au supermarché de Culatra et rentrons au bateau. A 22 h 30,
nos yeux se ferment, ces vacances actives ça fatigue.
Friday, November 7, 2014
We see further on a sandbar, a sailboat that ran aground and apparently
the owner is not there. After breakfast we decided to go and visit the other
Norwegian sailboat, it's about 300 meters from us and it is with the wind
(light) and with the current, the tide is rising and water enters the bay. Jens
is rowing and we knock on the hull of the beautiful Norwegian sailboat. The
couple from Oslo invites us on board and offer us coffee. They left Norway on
June 14 (we did in June 24) and started crossing the North Sea from Espevær
like us. Their boat appears to be at least 100 years but is only 15 years old.
It is big (over 40 feet) and inside it is like a house, it's high, bright, with
several rooms and they even have a wood stove. They have already gone to the
Caribbean but this time will "only" sail down to Cape Verde. We spend
a great time together and don’t notice that the wind forced. When it's time to
leave, it blows a strong wind and the waves are big for our small tender. Jens
wants to go but I'm not enthusiastic. They then propose a solution: we try and
if that does not work, we go back to them and they will drive us to Maja with
their tender that is larger and has an outboard motor. So we go against the
wind and against the waves. Jens chooses to "tack" not to go against
all that but to go diagonally to one side and then "turn" and go
diagonally in the other. We are moving very slowly and are soaked by the spray.
When a higher wave hit us I have to bail outand it reminds me of
what an old man told us on an island north when we went to the Lofoten. He and
his brother were going to school on another island, one (10 years) was rowing and
the other one (8 years) was bailing out. We progress and finally, we reach
Maja, it took us about 25-30 minutes. We must change completely, fortunately it
is not cold. We are happy and actually it was not that bad. A good lunch gives
us our strengh back, and just after the wind dies down, so we leave with the tender
the island. We want to see the lighthouse Santa Maria to the west of the
island. We ask the way and we are told to follow a tractor track. We start with
firm steps, and it is not easy to have firm steps in the sand, and after 5
minutes are stopped by a "river". In fact it is salt water, a sort of
fjord t that goes into the land. We can pass at low tide but not now. WetTurn
around and we go to the beach that we follow to the west. The lighthouse and
the other village are three miles away, we walk well, it's actually easier on
wet sand than on the tractor track. We bathe quickly, the water is 17 ⁰. The village is called Farol, which means
lighthouse and deserted, it is inhabited only in summer. We come back by the
same route, do our shopping at the supermarket in Culatra and return to the
boat. A 10:30 pm, our eyes are closing, this kind of active holidays, it is really
tiring.
Le bateau échoué
The stranded sailboat
Ce bateau français a l'air abandonné
This French boat seems abandonned
Dvina, le voilier norvégien
Dvina, the Norwegian sailboat
En rentrant de notre visite sur Dvina
Coming back from our visit on Dvina
L'autoroute de l'ile
The island highway
Qui nous amène là
Which brings us here
Nous marchons sur la plage
We walk on the beach
Tarzan
Farol
Farol, plus ordonné mais désert
Farol, more orderly but empty
Sur le chemin de retour
On our way back
Grande rue, Culatra
Main street, Culatra
Jens avec nos achats
Jens with our purchases
Culatra