Samedi 12 mars 2016
Le capitaine du “Sultanpalas”
vient nous chercher à 9 h. Son bateau peut emmener 18 personnes mais nous ne
sommes que nous deux. Comme nous sommes au fond de la baie, il nous faut
ressortir en mer, contourner un cap, rentrer dans la rivière et la remonter
(voir carte). C’est assez long et nous avons le temps d’avoir bien froid. Il
fait gris et pas chaud. Tout autour,ici, c’est montagneux, mais quand nous
arrivons à la rivière, c’est un autre monde. C’est un large estuaire, tout plat
et où il ne pousse que des roseaux. Pour rentrer dans la rivière il faut passer
une barre, un haut fond qui ferme presque complètement l’entrée. Et bien que
Sultanpalas n’ait que 80 cm de tirant d’eau (de profondeur) nous touchons. Mais
comme c’est du sable, ce n’est pas grave et en accélérant un peu on passe. La
rivière est divisée en de nombreux bras et il faut connaitre pour choisir le
bon. A 10 h 30, Akif (notre capitaine) nous débarque à un ponton sur la rive
ouest de la rivière et reste au bateau pendant que nous allons voir les ruines
de Caunos. Nous marchons à peu près 1 km et y arrivons. Le site a été occupé
depuis l’antiquité mais ce sont les Romains qui développèrent la ville, avec
bains, cirque, temple et port. Puis le port s’est ensablé et la population a été
victime de malaria. Vers 1500, la ville est abandonnée. Nous regardons les
ruines puis montons au château-fort perché sur une colline, de là-haut nous
avons une belle vue vers la mer, l’estuaire, la ville proche de Dalyan et les
ruines. Nous retournons au bateau à midi et demi et remontons un peu plus la rivière
vers Dalyan. Nous passons près de tombes creusées dans la falaise. Quel
mystère. Pourquoi allaient-ils enterrer leurs morts si haut dans une falaise ?
La ville de Dalyan nous ramène à notre époque. Ici, le tourisme est big
business, plus de trois cents bateaux promènent les touristes sur la rivière et
les restaurants se comptent par dizaines. Nous allons déjeuner ensemble, Akif
et nous, puis acheter des fruits au marché et commençons notre retour en
bateau. Et là, nous touchons la barre encore plus, nous restons coincés sur un
banc de sable. Mais en avançant et reculant Akif arrive à nous libérer, mais
il faut essayer à une autre place. Heureusement qu’on n’est pas venu ici avec Maja.
Nous arrivons à My Marina à 15 h, très fatigués. Akif a du miel et de l’huile
d’olive à vendre, nous verrons cela demain. Repos, petite promenade, Jens
insiste que cela va nous réchaufer, moi je ne suis pas si convaincue, blog et
diner de thé et biscottes.
Saturday, March 12,
2016
The captain of the
"Sultanpalas" picks us up at 9 am. His boat can take 18 people but we
are only the two of us. As we are at the bottom of the bay, we must go out at
sea, around a cape, enter into the river and go up river (see map). It's quite
long and we have time to be very cold. It is gray and cool today. All around,
here, it’s mountainous, but when we get to the river, it's another world. It is
a broad estuary, all flat and where only reeds grow. To go into the river one must
pass a bar, a shoal which almost completely closes the entrance. And although
Sultanpalas has only 80 cm draft we touch. But as it is sand, it's not so serious
and by accelerating a little we manage to pass. The river is divided into many
arms and one must know the place to pick up the right one. At 10:30 am, Akif (our
captain) leaves us at a ponton on the west bank of the river and stays on the
boat while we’ll see Caunos ruins. We walk about 1 km and get there. The
site has been occupied since ancient times but it was the Romans who developed the
city with baths, circus, temple and harbor. Then the harbor silted up and the
population was victim of malaria. By 1500, the city was abandoned. We look at
the ruins and then climb to the castle perched on a hill, from the top we have
a beautiful view towards the sea, the estuary, the city deDalyan and the ruins. We return to the boat at twelve thirty
and go a little more up river towards the city of Dalyan. We pass by ancient
tombs carved into the cliff. What a mystery. Why did they bury their dead so
high in a cliff? Dalyan takes us back to our time, here tourism is big business, over three hundred
boats take the tourists on the river and restaurants are by the dozens. We have
lunch together, Hakif and us then buy fruit at the market and start our return by
boat. And here we touch the bar even more, we are stuck on a sandbar. By going forth and back Akif takes us free, but we have to try at another
place. We are very happy that we didn’t take Maja here. We arrive at My Marina
at 3 pm, very tired. Akif has honey and olive oil for sale, we’ll see that
tomorrow. Rest and a short walk, Jens is sure it will warm us up, I'm not so
convinced, then blog and dinner tonight is tea and crackers.
Avec le "Sultanpalas", nous allons de My Marina (dans la baie en haut à gauche)
en mer, entre le cap et l'ile et remontons la rivière
With "Sultanpalas", we go from My Marina (in the bay up left)
out at sea, between the cape and the island and up river
Voici le Sultanpalas qui vient nous chercher
Here comes Sultanpalas to pick us up
Les deux capitaines
The two captains
Une grotte-tunnel, on voit de l'autre côté
A cave-tunnel, we can see through it
La mer est calme
Quiet sea
On rentre dans la rivière
We enter the river
Roseaux
Reeds
Rencontre
Encounter
Un piège à poissons avec juste une ouverture pour les bateaux
A fish trap with an opening for the boats
Nombreux bateaux de tourisme
Many boats for tourism
Ruines de Caunos
Caunos ruins
Caunos
Caunos
Caunos
Caunos
Une tortue, en montant au chateau-fort
A turtle, going up to the fort
La rivière et Dalyan
The river and Dalyan
Vallée fertile
Fertile valley
L'estuaire et la mer
The estuary and the sea
Petit bassin où vivent de nombreuses grenouilles
(qui sont très bruyantes)
Small basin where many frogs live
(and they are noisy)
Les tombes dans la falaise
The tombs in the cliff
Dalyan
Akif, Jeannette, Jens
De retout à My marina
Back to My Marina
Caunos, 12.03.2016
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