Mardi 7 Avril 2015
Temps de cochon, donc nous décidons de prendre le bus et
d’aller à Almería, à une quarantaine de km d’ici, à l’est. Le bus part à 10 h30
et met une heure trente (!) pour faire le trajet. Il pleut quand nous
l’attendons. Deux dames l’attendent aussi, une pour le prendre et l’autre pour
donner une lettre au chauffeur pour quelqu’un qui sera à l’arrivée du bus. La
première dame ne va pas jusqu’à Almería, mais à Las Roquettas, un peu avant.
Jens propose à la seconde dame de prendre la lettre, mais les deux dames se
mettent à discuter et sont d’accord pour nous dire de descendre en ville à
Almería et de ne pas aller jusqu’à la station d’autobus. Donc nous ne pouvons
pas prendre la lettre. Le bus arrive et le chauffeur prend la lettre, pas de
problème. Il pleut, il souffle un fort vent, la mer est grise et le paysage pas
très joli, couvert de serres de plastique à perte de vue. La plupart des passagers
sont noirs, des travailleurs des serres. Le bus s’arrête partout et nous
visitons bien la région : San Agustin, Las Roquetas, Aguas Dulces, le
contraste est grand entre les stations balnéaires et, juste en arrière, ces serres
pas toujours bien entretenues. Nous arrivons à Almería, allons voir le bord de
mer puis remontons une grande avenue bordée d’arbres taillés en couronnes. La
ville est animée, fleurie et semble dynamique. Elle nous fait penser à
Barcelone, d’autant plus qu’ici aussi il y a des ramblas. Nous nous abritons
sous un marché couvert impeccable et coloré. Puis, vers 13 h, nous allons
déjeuner sur la rambla. Bon repas, pas cher et une serveuse très aimable qui me
demande même ce qui m’est arrivé au bras. Le plat principal qui m’est servi est
pour moi une surprise : je croyais avoir commandé de la poule et je me
retrouve avec du poisson, ayant confondu le mot « gallinata »
(apparemment le nom d’un poisson) avec gallinita (petite poule) ! Nous
passons un bon moment au restaurant, il pleut toujours, puis nous repartons,
marchant dans la ville où tout est maintenant fermé. A 15 h, nous voyons des
enfants qui retournent à l’école, à quelle heure vont-ils donc finir ?
Nous nous dirigeons vers la gare routière assez tôt, le bus part à 16 h30. Nous
allons boire un café à la cafétéria et une jeune femme s’adresse à moi et me demande
si je suis Angelica. Elle nous raconte qu’elle vient attendre un couple d’étrangers
qu’elle n’a jamais vus et que la dame s’appelle Angelica. Nous bavardons un peu
puis la vraie Angelica et son mari arrivent. Retour par le même chemin et
arrivée à Amerimar vers 18h. Il ne pleut plus mais le vent redouble et Jens
renforce les amarres. La nuit ne va pas être tranquille.
Tuesday, April 7, 2015
It is raining, so we decide to take the bus and go to
Almería, forty km from here, to the east. The bus leaves at 10:30 am and takes
one hour and thirty minutes to go there (!). It is raining while we are waiting.
Two ladies are waiting too, one to take the
bus and the other to give a letter to the driver to give to someoneat the bus
terminal in Almería. The first lady is not going to Almeria, but in Las
Roquettas a little before. Jens offers the second woman to take the letter, but
the two ladies begin to discuss and agree that it is best for us to get out of
the bus into town in Almeria and not at the terminal. So we can't take the
letter. The bus arrives and the driver takes the letter, no problem. It's
raining, it blows a strong wind, the sea is gray and the landscape is not very
pretty, covered with plastic greenhouses as far as we can see. Most passengers are black, the
greenhouse workers. The bus stops everywhere and we visit the area well: San
Agustin, Las Roquetas, Aguas Dulces, the contrast is great between the resorts
and just behind, those greenhouses not always well maintained. We arrive at
Almeria, go tol see the seafront and then go up a wide avenue lined with trees
pruned like crowns. The city is lively, with many flowers and seems dynamic. It
makes us think of Barcelona, especially as here too there are ramblas. We
take cover in a flawless and colorful covered market. Then, around 1 pm, we have lunch on the Rambla. Good food, cheap and
a very friendly waitress who even wonder what happened to my arm. The main
course served to me is a surprise: I thought I ordered chicken and I end up
with fish, having confused the word "gallinata" (apparently the name
of a fish) with gallinita (little hen)! We spend a long time at the
restaurant, it's still raining, and we set off again, walking in the city where
everything is now closed. At 3 pm, we see children returning to school, at what
time are they going to finish? We head to the bus station early, the bus leaves
at 4:30 pm. We take a coffee in the cafeteria and a young woman comes to me and
asks me if I am Angelica. She tells us she is waiting for a couple of foreigners
that she has never seen and that the lady is named Angelica. We chat a bit and
then the real Angelica and her husband arrive. The bus returns by the same
route and arrives at Amerimar at around 6 pm. It stopped raining but the wind is
blowing even stronger than before and Jens strengthens our moorings. The night
is not going to be quiet.
On attend le bus
We are waiting for the bus
Les arbres taillés en couronne, Almería
The trees pruned like crowns, Almería
Il y a un trou au milieu
There is a hole in the middle
La ligne de train arrivait jusqu'au port
The railway was going to the harbor
Le marché
The market
Jeannette, avec la main toujours bien enflée
Jeannette, with the hand still swollen
Chinchin
Cheers
Skål
La gare, désaffectée
The railways station, not used anymore
Trois générations de pont, le nôtre, un vieux et l'autoroute
Three generations of bridges: our, an old one and the highway
Les serres de plastique
The plastic greenhouses
La passerelle, mais c'est trop raide
The gangway, but it is too steep
Ça souffle
It's blowing
Coquelicots
Poppies
Valmuer
Almería
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