Mercredi 12 Novembre
2014
Le départ de notre
traversée avec Pia est fixé à 11 h, mais elle vient nous voir vers 9 h 45 et
demande si on peut aller plus tôt. Bien sûr, mais auparavant Jens doit porter
une lessive à la laverie. Il y va , revient et nous partons à 10 h 30. Il n’y a
pratiquement pas de vent, ce qui est bien, on a assez avec le courant. Pia est le capitaine et nous deux, Jens et moi, les
matelots. Tout se passe très bien, elle sort de la marina ici, traverse la
rivière, entre dans l’autre marina en face mais c’est vrai que le courant
rentre dans cette marina. Quand elle s’approche du ponton, un marinero attrape
une corde que je lui lance et Jens amarre Hannah Brown au milieu, et même avec tout ça, le courant pousse le bateau loin du
ponton et il pèse son poids, ce bateau. On tire tous et finalement on
l’approche du ponton. Mais le marinero dit qu’on ne peut pas rester là, il faut
changer de place. Heureusement, une place tout près est libre et Pia dirige
Hannah Brown là. Elle est contente d’être à Vila Real de Santo Antonio, elle connait
beaucoup de monde ici. Elle nous présente à un couple de Norvégiens sur un
bateau et ceux-ci nous invitent à bord. Eli et Bjørn ont 82 ans tous les deux et
sont venus ici depuis 1987 d’abord en vacances puis passer une partie de leur
retraite sur leur bateau. Ils sont très sympa,
ouverts et aiment le Portugal. Nous visitons ensuite la ville. L’architecture
en est spesiale: elle a été détruite en 1755 par le tremblement de terre et le
tsunami et reconstruite selon un plan moderne pour l’époque. Les rues se
coupent à angles droits, la grande place centrale regroupaient toutes les
fonctions administratives (mairie), de justice (palais de justice et prison) et
religieuses (église). Une zone était réservée à la pêche et une autre au
commerce et, nouveauté pour l’époque, le cimetière a été placé un peu en dehors
de la ville pour des raisons d’hygiène. La ville est pleine de touristes, on
entend parler anglais, français, allemand … alors que Ayamonte, du côté
espagnol n’en a guère. Il est l’heure de déjeuner et un ”arroz con mariscos”
(sorte de paella) me fait envie, mais il faut en commander deux parts. Jens se
laisse convaincre, un peu à reculons, mais en fait c’est délicieux, et sans
vouloir vexer les Espagols, bien meilleur qu’une paella, c’est plus liquide,
bien assaisonné. Nous nous régalons. Je me rappelle de faire une photo quand on a presque
fini, elle avait plus de bonnes choses que sur la photo. Nous prenons le ferry
pour rentrer, un ferry qui a 48 ans. Jens l’a
pris en 1969, pas celui là un autre qui était là avant, mais ne s’en rappelle
plus. Il se met à pleuvoir et il faut sortir le parapluie. Nous passons chez un
Chinois en rentrant, Jens a toujours quelque chose à acheter et nous ressortons bien chargés: un petit
radiateur électrique, un cable, une boite en plastique, quelques outils, une
lampe, un scotch, de la peinture et pour moi une ceinture (3,5 €), des
chaussettes (1,5 €) et deux culottes
(2,7 € pour les deux)! Nous payons la folle somme de 45 euros (360 kr). C’est
incroyable tout ce qu’ils ont, par exemple dix sortes de cages à oiseaux, 50
sortes de boites en plastique, 50 sortes de cadres, des boites, des pots en
verre de toutes sortes … Quand il ne pleut plus, Jens répare le winch. Une des
petites cales qui … calent le moteur est abimée par l’eau et le moteur du winch
frotte et ne marche plus. Jens refait des
cales en bois et repositionne le moteur, et voilà. Diner léger puis petite
promenade en ville. Sur la place, des arbres sentent bon, mais je ne sais pas lesquels.
Wednesday, November 12, 2014
The start of our croosing with Pia is set at 11 am, but she comes to us
at 9:45 am and asked if we can go earlier. Sure, but first Jens must give a laundry at the laundromat. When
he comes back we can go and we start at 10:30 am. There is virtually no wind,
which is fine, we have enough with the current. Pia is the captain and we,Jens
and me, the sailors. Everything is going very well, she leaves the marina here
crosses the river and enter the other marina on the other side but it is true
that the current enters this marina. When she approaches the pontoon, a
marinero grabs a rope I throw to him, Jens ties a mooring in the middle, but even with all that, the current pushes the
boat away from the pontoon and this boat is quite heavy. We pull all of us and
finally Hannah Brown approaches the pontoon. But the marinero says that we can’t
stay here, we have to change place. Fortunately, a berth nearby is free and Pia moves Brown there. She is happy to be in Vila Real
de Santo Antonio, she knows a lot of people here. She presents us to a
Norwegian couple on a boat and they invite us on board. Eli and Bjørn are both
82 years old and came here since 1987 first on vacation and now spend part of
their retirement on their boat. They are very friendly, open and like Portugal.
We then visit the city. The architecture is spesiale: the city was destroyed in
1755 by the earthquake and the tsunami
and rebuilt in a modern design for the time. The streets intersect at right
angles, the central square regrouped all administrative functions (town hall),
justice (courthouse and prison) and religious (church). An area was reserved
for the traitment of fish and another one for trade and, new for the time, the
cemetery was located a bit outside of the city for reasons of hygiene. The city
is full of tourists, we hear English, French, German ... while Ayamonte, on the
Spanish side hardly has any. It is time for lunch and a "arroz con mariscos"
(kind of paella) is tempting me, but you must order two servings. Jens is not
enthusiastic, but actually it's delicious, and no offense to the Spanish people,
much better than a paella, it is more liquid, and well seasonned. We enjoy it.
I remember to take a picture when we are almost finished, it had more goodies
than on the picture. We take the ferry to go home, a ferry that is 48 years
old. Jens took it 1969, not this one another that was there before, but
remembers little. It starts to rain and we have to take out the umbrella. We visit
a “Chinese” on our way back, Jens has something to buy and we come out fully
charged: a small electric heater, a cable, a plastic box, a few tools, a lamp, tape,
paint and for me a belt (3.5 €), socks (1.5 €) and two panties (2.7 € for
both)! We pay the mad sum of 45 euros (360 kr). It's amazing what they have,
for example, ten kinds of birdcages, 50 kinds of plastic boxes, 50 kinds of
frames, boxes, glass jars of all kinds ... When it stops raining, Jens repairs
the winch. A small wedge which holds the engine is damaged by water and the motor
is no longer holdt in place, rubs the side and is no longer working. Jens makes
new wooden blocks and repositions the engine, and voila. Light dinner and then
stroll into town. On the square, some trees smell good, but I do not know which
ones.
Pia est Capitaine et Jens matelot
Pia is the Captain and Jens is a sailor
L'entrée de la marina de l'autre côté
The marina entrance on the other side
Hannah Brown est bien amarrée
Hannah Brown is well moored
Bjørn, Eli
La grande place, Vila Real de Santo Antonio
The big sqare, Vila Real de Santo Antonio
Les rues toute droites
The straight streets
Arroz con mariscos
Le ferry
Il pleut
It's raining
Le Chinois
The Chinese shop
Jens répare le winch
Jens is fixing the winch
Ayamonte
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