Jeudi 21 mai 2015
Toujours beaucoup de vent du N-O mais plus de soleil
qu’hier. Carloforte est à peu près à la moitié de la côte est de l’ile. De là
partent trois routes principales, une vers le sud, une vers le nord et une vers
l’ouest qui traverse l’ile. L’ile de San Pietro fait 14 km de long, nord-sud et
une dizaine de large, est-ouest. Nous partons en vélo vers le sud, c’est là que
sont les plages. La route est bonne et il y a très peu de circulation. A part
Carloforte, il n’y a pas de village, les maisons, la plupart maintenant maisons
de vacances, sont dispersées et bien fermées par murs et grilles. Quelques
champs sont encore cultivés mais la plupart sont en friche. Nous roulons bien,
poussés par le vent du nord. Nous passons une première plage, mais il fait gris
à ce moment là et il est un peu tôt pour se baigner. On continue. Un beau
chemin empierré nous emmène aux « colonnes », ce sont deux formations
rocheuses en forme de colonnes. Puis, juste à côté une belle plage nous tente.
L’accès est étroit, un petit chemin tortueux seulement passable à pied, même
pas assez large pour une poussette. Petit bain de soleil à l’abri du vent et
baignade rapide et fraiche, l’eau n’est qu’à 17 ⁰. Nous continuons et arrivons
à une autre plage, la dernière où les vagues sont plus grosses. Au dessus, un
grand bâtiment, hôtel ou appartements, n’est pas fini et est en panne. La
crise, ici aussi. Nous avons faim et heureusement que nous avons un petit
pic-nic avec nous. Tout est fermé. Nous nous installons sur la terrasse d’une
buvette, fermée elle aussi, notre seule compagnie est deux chats noirs avec qui
nous partageons notre saucisson et notre pain. Puis retour par la même route au
début puis une autre qui nous ramène en faisant une boucle à Carloforte. Nous
avons fait 24 km. Hier, j’avais échangé quelques mots, en français avec un
monsieur qui a son bateau dans la marina. Je croyais qu’il était français, mais
non il est italien et sa femme est d’origine argentine, du coup nous passons à
l’espagnol, langue que nous pratiquons tous les quatre. Nous les invitons à
venir boir un verre sur Maja. Paolo et Catalina vivent dans le nord de l’Italie
mais ont leur bateau ici. Ils repartent demain. Nous parlons bateau, bien sûr,
puis enseignement, ils sont professeurs tous les deux et enfin, un peu par hasard,
livres. Et ils sont tous les deux très amateurs d’un auteur suédois, Bjørn
Larsson, qui a écrit des romans sur les Celtes, leurs voyages et leurs
aventures. Et, coïncidence, cet auteur suédois habite avec sa femme danoise à
Gilleleje, près d’où nous avons notre « sommerhus » au Danemark. Qui
aurait pensé que nous parlerions de Gilleleje à Carloforte avec des Italiens, et en espagnol!
Thursday, May 21, 2015
Still windy from the NO but more sun than yesterday.
Carloforte is about at half the east coast of the island. From there go three
main roads, one the south, one to the north and the third one west that crosses
the island. The island of San Pietro is 14 km long, north-south and ten wide,
east-west. We start cycling to the south, it is where the beaches are. The road
is good and there is very little traffic. Apart from Carloforte, there is no
village, the houses, most vacation homes now are dispersed and closed by walls
and gates. Some fields are still cultivated but most are idle. We ride well, pushed
by the north wind. We stop at a beach, but the sun is hidden at the time and it
is a little early to swim. We continue. A lovely stone path leads us to the
"columns", they are two rock formations shaped like columns. Then,
right next to them we try a beautiful beach. Access is narrow, a small winding path
passable only on foot, not even wide enough for a stroller. Shortl sunbathing
sheltered from the wind and fresh and quick swimming, the water is only at 17
⁰. We continue and come to another beach, the last one, where the waves are
bigger. Above, a large building, hotel or apartments is not finished. The
crisis here, too. We are hungry and fortunately we have a small picnic with us.
Everything is closed. We sat on the terrace of a refreshment bar, closed also,
our company is only two black cats with whom we share our bread and sausage.
Then return by the same route at the beginning and another that takes us making
a loop to Carloforte. We have done 24 km. Yesterday I exchanged a few words in
French with a man who has his boat in the marina. I thought he was French, but
he is Italian and his wife is originally from Argentina, so we speak Spanish, a
language that we practice all four. We invite them to have a drink on Maja.
Paolo and Catalina live in the north of Italy but have their boat here. They
leave tomorrow. We talk boat, of course, and education, they are both teachers
and finally, by chance, books. And they are both very fond of a Swedish author
Bjørn Larsson, who wrote novels about the Celts, their travels and adventures.
And, coincidentally, this Swedish author lives with his Danish wife in
Gilleleje, close to where we have our "sommerhus" in Denmark. Who
would have thought we would talk about Gilleleje in Carloforte with Italians and in Spanish!
Ils préparent un festival du thon. Les tentes doivent être bien amarrées
The are preparing a tuna fish festival. The tents must be well fastened
Carloforte est une commune non nucléaire
Carloforte is a non nuclear commune
Plage
Beach
Paysage
Landscape
Chemin empierré
Stoned path
Les colonnes
Accès à la plage assez étroit
The path to the beach is quite narrow
Jolie plage
Nice beach
Deux chenilles
Two caterpillars
Nous
Us
La troisième plage avec des vagues
The third beach with waves
Constructions non finies
Unfinished constructions
Picnic
La mère chatte
The mother cat
Catalina, Paulo
Un magnifique arbre à fleurs oranges
A beautiful tree with orange flowers
Carloforte
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