Jeudi 30 Octobre 2014
Je vais me balader seule en ville, je veux voir l’ancien Marché aux
Esclaves, mais il est fermé pour restauration. J’achète un livre sur les fleurs
sauvages d’Algarve et me promène le long de la rivière. L’entrée du port n’a
pas l’air sympathique aujourd’hui avec de grosses vagues qui roulent. Je me dis qu’aucun bateau ne va arriver par ce vent là.
Erreur: un voilier rentre dans le port, je le vois quand je suis sur la
passerelle et le prends en photo. Il veut se mettre au ponton d’accueil mais ne
s’y prend pas bien, essaye plusieurs fois mais freine trop tôt et est repoussé
loin du ponton par le vent. Une jeune fille est prête à sauter à terre mais ne
peut pas, le bateau est toujours trop loin du ponton. Et personne n’est là pour les
accueillir. N’écoutant que mon courage, je descends sur le ponton et attrape la
corde que me lance la jeune fille et essaye de l’amarrer à une bitte
d’amarrage, mais le vent pousse le bateau. Le
bonhomme à la roue de ce bateau me crie de tirer plus fort! Moi, Jeannette,
tirer un bateau de 10 tonnes! Je lui dit que c’est très dur et que s’il ne se
tait pas, je lâche tout, non mais quand même! J’arrive à l’amarrer au milieu, j’attrape
un bout devant, l’amarre aussi et un bout derrière. La jeune fille saute à
terre et me remercie profusément, mais les deux (vieux) bonshommes ne me disent
pas un mot. Je
demande à la fille (qui est Suisse) comment s’est passé l’entrée au port. Elle
me répond: ”Terrible, it was terrible!” et la pauvre elle en tremblait encore.
Mais le “Capitaine” dit: “No problem”. Je les laisse et pars en souriant au
comique de la situation: moi, une grand-mère, suis la seule qui suis allée les
aider et le capitaine rouspète et veut que je tire plus fort!
Lunch au bateau puis tour en vélo à une autre plage, plus loin à l’est,
Praia da Luz. Même scenario qu’hier, grosses vagues, Jens qui me tient par la
main d’abord et lui qui y retourne seul. Retour à Maja et je vois une jeune
femme que je crois reconnaitre mais d’où? Ça y
est: c’est elle qui nous avait abordés dans le métro de Porto à Povoa de Varzim,
nous avions marché ensemble entre la station de métro et la marina. Nous allons
la voir, elle, son mari et leur fils de 4 ans. Ils sont allemands, ont pris un
an pour naviguer et sont sympa.
Thursday, October 30,
2014
I'm wandering alone in the city, I want to see the old Slave Market, but
it is closed for restoration. I buy a book on wildflowers of Algarve and walk
along the river. The entrance to the port does not look nice today with big
waves rolling. I think that no boat will arrive with this wind. Error: a
sailboat enters the harbor, I see it when I'm on the bridge and take a picture.
The man on the wheel wants to come to the pontoon but does not do it well, tries
several times but slows down too early and is pushed away from the pontoon by
the wind. A young girl is ready to jump but can't, the boat is still too far
from the pontoon. And no one is there to help them. Listening only to my
courage, I go down to the pontoon and grab the rope that the girl throws at me and
trie to tie it to a bollard, but the wind is pushing the boat away. The guy at the wheel is yelling
at me to pull harder! Me, Jeannette, how can I pull a boat of 10 tons! I tell
him that it is very hard and if he does not stop yelling at me, I dropp
everything! I want to help and he yells at me! I manage to tie a rope in the
middle, I get one from the front, tie it, and also a rope behind. The girl jumps on land and
thanked me profusely, but the two (old) fellows don’t say a word. I ask the
girl (who is Swiss) how was the harbour entrance. She replies: "Terrible,
it was terrible!" And the poor girl is still shaking. But th e captain says, "No problem." I
let them, still smiling at the comic of the situation: me, a grandmother, was
the only one who went to help them and the captain grumbles and wants me to pull harder!
Lunch on boat and bike ride to another beach further east, Praia da Luz.
Same scenario than yesterday, big waves,
Jens holding my hand first and going again alone in the waves. Back to Maja and
I see a young woman I think I recognize but from where? Then I get it: it is the
young woman who spoke to us in the metro from Porto to Povoa de Varzim, we
walked together between the subway station and the marina. We go to their boat
to visit them, her, her husband and their 4 year old son. They are Germans,
took a year free to navigate and are very nice.
La jolie vieille gare, désaffectée et à vendre
The old and pretty train station, not used anymor is for sale
La nouvelle gare
The new station
Rue
Street
L'ancien Marché aux Esclaves
The old Slaves Market
L'entrée du port
The harbour entrance
Le voilier qui arrive
The sailboat
Le bateau que j'ai aidé à accoster
The sailboat I helped
Un nid de cigognes (vide)
A stork nest (empty)
Jens
Lagos
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